Risque de toi {Terraink}

25 - Bang Bang

Hey! Comment allez-vous?

Bon je suis insupportable. C'est drôle, c'est quand je ne dois pas écrire que j'écris... x) En plus là, je crois qu'on est sur un des plus gros chapitres de l'histoire (+/- 3000 mots...), désolée d'avance! (pour vous et mes révisions mdr, je me hais)

Bref, la musique est juste... parfaite, à écouter en toute circonstance <3

Voilà j'espère que vous êtes prêt, là on est sur le début de la fin 😏

Prenez soin de vous guys, ❤️

Bonne lecture !

PS: je tente le nouveau titre (volé à une chanson d'Eddy de Pretto j'avoue -> une des plus belles "chansons d'amour" ever) je crois qu'il est un peu plus attrayant que l'ancien, mais je ne promet pas de ne jamais le rechanger... 😇 et faut que je m'occupe de la couverture aussi... celle-ci fait cliché mais elle m'amuse bien... Pareil je ne promet pas de ne plus jamais la retoucher... Et comme toujours si vous avez des envies ou des suggestions je suis preneuse x) des bisous!

****

Damien se sentait vide. Mort intérieurement. Il n'aurait jamais dû poser la question. Jamais. Il aurait préféré cent fois continuer leur relation instable à cet arrêt si soudain. Il ne se sentait pas libre. Ni soulagé. Loin de là, il était écrasé par le poids de ses remords. Par le manque qui se manifestait déjà. Il sentait la boule dans sa gorge grossir de plus en plus alors qu'il retournait tranquillement chez lui. Il ne pleurerait pas dehors, il ne voulait pas.

Cependant, une fois sa porte close, il fondit en larme. Bordel, ça faisait mal. Il sentait son cœur se serrer douloureusement alors qu'il repassait en boucle la réaction de Thomas dans sa tête. D'abord son visage étonné, ses deux grands yeux noirs hébétés mangeant la moitié de son visage. Puis, au fur et à mesure que le silence s'épaississait, ses traits s'étaient durcis. Les rouages de son cerveau devaient tourner à plein régime. Il avait baissé les yeux avant d'affronter à nouveau les deux prunelles bleues et d'asséner froidement « Je crois que non. On ferait mieux d'en rester là. » Et puis, sans un mot, il avait repris ses expériences. Comme si le grand n'était plus là. Comme s'il ne ressentait plus rien.

Le brun était resté bouche bée, ne réalisant pas vraiment ce que l'autre avait répondu. Ne voulant pas comprendre ses mots ni leur signification. Et puis il était parti, sans faire de scène. Il aurait pu hurler, monter sur ses grands chevaux, remettre en place ce petit con arrogant qui venait de le briser, littéralement.

Mais non, au lieu de s'enflammer, son cerveau s'était juste déconnecté. Les sentiments avaient laissé place à ce vide, froid et silencieux qui était plus douloureux que n'importe quel désespoir. Thomas lui avait tiré une balle dans la poitrine, provoquant la mort de toute une partie de son être.

Les larmes coulèrent de plus belle. Il se sentait idiot. Il aurait dû le voir venir. Il avait posé la question pour blesser l'autre, jamais il n'aurait pensé obtenir cette réponse. Il pensait que cela débloquerait tout, mais pas dans ce sens-ci. Son esprit s'égara. A quoi ressemblerait le monde sans la présence de son aimé à ses côtés ? Il ne voulait même pas y penser. L'idée de cette réalité l'avait déjà effleuré, mais il avait toujours fuit ces pensées comme la peste. Et voilà qu'elles se réalisaient. Par sa faute.

Allongé sur son lit, l'oreiller trempé de larmes, il essaya de faire abstraction de la douleur. Il essaya de se convaincre que ceci était pour le mieux. Malheureusement, c'était peine perdue et même lorsque le sommeil l'assomma à grand coup de matraque, il ne put trouver la moindre parcelle de paix. « Faites que ce soit un rêve » murmura-t-il avant de sombrer, totalement épuisé par ses émotions.