Aurore a 16 ans, c'est sa première année au lycée.
La jeune fille est tout sauf un cliché .
Colérique mais froide , studieuse mais pas lèche botte pour autant , forte mais subit les troubles procurés par les parasites de la nuit et qui , à...
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"Aurore"
"oui?"
"prends ça, je t'en fais cadeau "
"wow! Qu'es-ce que c'est beau!"
"C'est important"
"oui, oui merci"
"ne le perds pas , porte le sur toi , ne le perds pas , ne le..."
Je me réveillais en sursautant , j'étais en sueur , encore ces rêves , toujours les mêmes , je me levais avec difficulté et me dirigais vers la salle de bain , en regardant par la fenêtre je crus apercevoir un point rouge dans le noir du ciel de nuit , ma lucidité devait être sévèrement affectée , ces rêves me rendront folle un jour s'ils ne s'arrêtent pas.
L'eau glacée du robinet ne semblait pas avoir un si grand effet sur mon état, je passerai le reste de la nuit à essayer de me rendormir. Je relevais la tête pour me regarder dans la glace et pendant un instant je crus apercevoir une lueur dans ce dernier , quand je traçais son parcours ma main traversa la surface du miroir et je fus aspirée à l'interieur laissant derrière moi l'écho d'un cri de plus en plus lointain au fur et à mesure que j'étais éloignée de mon point de départ. J'étais dans un ...blanc , un vide , dans le néant de mes rêves trompeurs , je marchais sans savoir ou j'allais , mon pouls s'accélérait je courrais , j'étais bête , où pourrait bien donc un vide nous mener? J'étais bête , mais ne le somme-nous pas tous quand nous cauchemardons ?
Je couru quand même , pendant ce qui semblait etre une éternité , j'étais essouflée je me tenais le ventre avec la main droite et me courbais essayant de rattraper mon souffle , quand je relevais la tête ce qui restais d'air dans mes poumons fut aspiré par ce qui se tenais devant moi , un gigantesque mirroir au cadre d'or sculpté dans des formes majestueuses , la personne stupide que je devenais dans mes rêves et mes cauchemars se rapprochais pour y voir plus clair , je traçais les formes des sculptures du cadre , des étoiles , des sabliers, le cycle lunaire entourais la glace et tout en haut se tenait un soleil que je n'arriverais sûrement pas à atteindre. Ce qui m'intrigua le plus fût les inscriptions que je n'arrivais pas à déchiffrer , je les avais déjà vues quelque part j'en étais certaine , mais où , là était la question . Des voix m'appelaient ...
"Aurore , Aurore ... Aurore ..."
" MAIS REVEILLE TOI!"
Je maudit celui qui a décidé que les cours devaient commencer à huit heures !
Jebougeais dans tous les sens m'emmêlant des mes draps et tapotant partout en espérant retrouver mon téléphone avant qu'il ne finisse par terre , fracassé . Ah on dirait une tortue renversée sur sa carapace se débattant inutilement pour se remettre sur pied , c'était ridicule !
