Rymia : pour moi la mort n'est qu'un jeu (2)

9

Bonne lecture

———————————

RYMIA

Quelques jours plus tard...

C'est la routine, je m'intègre de plus en plus dans ma famille biologique, tout se passe très bien.
J'accompagne souvent Sarah à son travail, en dehors de ça on passe beaucoup de temps en famille.

Mes parents ont donné une interview, ils ont
dévoilé mon existence au monde entier et ils ont commencé les procédures judiciaires pour me reconnaître, il y a des enquêtes en cours.

L'interview de mes parents a suscité beaucoup de curiosité donc des journalistes n'arrêtent pas de me contacter pour que je « raconte » mon histoire.
J'ai dû publier un texte sur mes réseaux sociaux pour expliquer que je voulais me concentrer sur ma nouvelle vie, bien m'intégrer et que lorsque je serais prête à parler de tout ça je le ferrais.

J'ai d'ailleurs gagné énormément d'abonnés sur les réseaux sociaux mais j'y fais pas trop attention. Je suis une personne qui aime vivre discrètement.

J'ai engagé un détective pour enquêter sur mon « adoption », normalement je devrais bientôt avoir des informations là-dessus.

En ce moment même je suis en FaceTime avec Wael et en même temps je me prépare.

Moi : avoue que j'te manque

Wael : vite fait

Je me met à rire.

Moi : t'es méchant, toi tu me manque trop, je m'ennuie

Wael : tu t'ennuies ? Avec tes parents milliardaires ?

Moi : (en mettant du blush) bon j'avoue que non je m'ennuie pas.

Wael : tu vas où ?

Moi : à un brunch. La copine de Safir m'y a invité.

Wael : c'est ta copine maintenant ?

Moi : non celle de Rym mais elle essaie de se rapprocher de moi.

D'ailleurs tant mieux, ça énervera Rym de me voir sur place.

Wael : mdr tu dois lui faire pitié

Moi : (en riant) va te faire voir

Wael : t'es pas sociable, j'te vois mal t'intégrer dans un groupe de copine

Moi : je vais essayer de le faire mais uniquement par intérêt.

Wael : m'ouais on verra

Moi : ne me sous estime pas, j'suis prête à tout pour arriver à mes fins.

Wael : ok alors tu me diras si t'as réussi

Moi : vas-y

Wael : bon j'te laisse je vais bosser