(27) Quand la fête... se termine

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Ce chapitre fait 4109 mots. Le plus long de tout le livre, et le plus riche en événements. Je vous suggère de vous installer confortablement. Lisez ce chapitre de préférence seul, là où personne ne risque de voir votre réaction pour éviter les situations gênantes...

Il n'y aura pas d'Epilogue, ce dernier est déjà inclus. Mais une partie remerciement / annonce arrive dans quelques minutes. Je vous souhaite une délicieuse lecture.
Ps: J'ai pleuré.

      — Dean ?

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      — Dean ?

Je déboule dans la salle où les TALIS étaient il y a à peine quelques minutes. Tout en reprenant mon souffle avec difficulté, je la parcours du regard.

Vide.

Je repère une petite porte, au fond. J'ignore les tremblements du mur, sous la contrainte des coups de feu incessants, et m'avance vers elle.

Je ne devrais pas être là.

Je vais me faire tuer.

Mais je m'en fiche. Je ne le laisserais pas me filer entre les doigts. Pas une deuxième fois.

Je l'ouvre fermement et sors de la salle.

Le couloir est brumeux, l'air suffoquant. J'ignore qui est en train de gagner. À vrai dire, ça aussi je m'en fiche. La seule chose qui m'importe est de retrouver Dean.

        — Dean ? toussé-je.

Je ne connais pas ces couloirs, je n'ai aucun plan sur moi. Mais je ne vois pas trente-six solutions. Admettons qu'il ait voulu... trouver Lane. Par où serait-il allé ?

Droite ou gauche ?
Gauche, droite ?

Je prends à droite et me mets à errer, dans l'inconnu.

Le bâtiment ressemble à un hôpital. Un hôpital glauque et brumeux. Je m'écarte pour éviter, de peu, un homme en blouse blanche qui se projette hors d'une salle, suivit par un homme au même uniforme que le mien, l'arme à la main.

Dans ce même couloir, des ordinateurs sont entreposés violemment, et examinés consciencieusement. Je reconnais Laurie. Elle passe d'une base de donnée à une autre en insérant un câble relié à un minuscule ordinateur portable.

Je passe mon chemin, me hâtant de traverser  une zone où le gaz me fait suffoquer.

     — Dean ? m'étouffé-je.

Je tourne dans un couloir où l'air devient enfin respirable. Je m'arrête, respirant un bon coup.

         — Dean ? tenté-je à nouveau, haletante.

Une voix, nasillarde, me répond alors, en écho.

         — Dean ? répète-t-elle.

Amanda Lee [tomes 1&2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant