Le Désir

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Voilà 2 semaines que Suzanne partage le toit avec la famille BeauVivre. Et 2 semaines qu'elle n'a toujours aucune nouvelle de Jason Dumon et qu'il tourmente ses pensées car elle passait son temps à méditer sur leur rencontre, sa personne et les sensations qu'elle ressentait en sa présence. Tout cela elle trouvait malsain, détourné de principes religieuses. Elle s'en voulait tellement qu'elle décida d'en parler à sa sœur ce soirée et d'aller à sa cathédrale du habituel qu'elle avait abandonnée depuis. Depuis le temps, elle avait améliorée d'avantage sa relation avec Suzanne bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginé.

Le dîner venait de s'achever dans un calme maussade. Hélène retourne dans ses appartements pour se vêtir de sa nuisette et se décoiffer. Sa longue chevelure ainsi libéré des coiffes se déroule et vient caressé le haut de son fessier rebondit.

Arthur dormait près d'elle a présent. Elle se lève discrètement du lit et muni d'un chandelier pour se déplacer dans le manoir obscure. Hélène se dirige à pas de loup jusqu'à la sortir et ouvrit celle ci. Une fois dehors, elle remarqua qu'elle retenait sa respiration. Elle repris une bouffée d'air frais et se dirige vers la chambre de Suzanne.

Une fois devant la porte, Hélène pose son oreille sur la porte qui entravait son passage. Essayant de détecter un son qui lui prouverait l'insomnie de sa sœur. Malheureusement elle n'entendit rien, mais cela n'était pas suffisant pour décourager Hélène. Alors se met à frapper vivement mais avec une certaine douceur le bois dure.

— Qui est-ce ?

Hélène eut un léger mouvement de recul suite à la réponse direct inattendu.

— C'est moi...Hélène. Elle rétorqua dans un chuchotement.

Elle n'eut pas de réponse mais elle entendit des sons de pas rapides et vifs qui se rapprochait de sa position. Une fois la porte ouverte, celle-ci s'ouvrit sur le visage rayonnant de Suzanne qui arrangeait sa nuisette et sa mèche de cheveux rebelle.

Quand est-ce que Suzanne est-elle devenu pudique en ma présence ?

— Vient...entre

Suzanne laisse l'espace à son invité pour qu'il puisse pénétré la pièce. Son regard est départagé entre la peur, la surprise et le soulage. Ces trois émotions se battait en elle tellement vite que la blonde mature voulu même en savoir plus sur son trouble. Hélène ne se fut pas priée et pars s'assoir sur le lit de Suzanne.

— Ahhh!!! Ma sœur...j'ai le cœur lourd et l'esprit tourmenté.

— Que se passe-t-il ? Avez vous un soucis ?

— Non je suis plutôt...confuse.

— Mais voyons que se passe-t-il ?

— Comment le dirais-je ? ....

C'est ainsi que Hélène s'est mise à raconter sa rencontre avec Jason Dumon, son côté énigmatique, la scène à la bibliothèque, tout ce dont cet homme arrivait à lui faire ressentir seulement en un seul regard. Suzanne l'écoutait attentivement avec un sourire qui s'élargissait peu à peu.

— Je dirais que vous désirez cet homme très chère !

— Mais que dites vous donc ? Répondit d'un ton outrée.

—Regardez vous. Tout votre être s'en est rendu obsédé. Vous le désirez mais vous n'en êtes pas consciente.

— Et que savez vous du désire ?

— Oh ! Bien plus que vous ma sœur.

Suzanne se lève et viens prendre place derrière Hélène. Elle prend la mèche de cheveux qui cache le cou de sa sœur et la met de côté. Elle se caler près de l'oreille de Hélène et ouvre la bouche. L'air chaud s'échappe donc de la bouche de Suzanne.

— Imaginez vous être avec un homme à la douceur divin... Lui chuchote Suzanne

Celle-ci baisse du bout des doigts la bretelle de la nuisette de sa sœur dénudée à l'épaule. Mimant une caresse, un geste doux. Hélène emportée par cette sensation nouvelle, ferme ses paupières.

— Imaginez que cet homme soit Jason. Qu'il soit présent ici, à ma place, si près de vous. Dans cette douce bulle empli d'intimités.

Sans que Hélène ne s'en rende compte, elle ressenti une présence masculine puissante à son dos, à la place de Suzanne. Celle-ci se mis à lâcher délicatement l'oreille de sa sœur en lui caressant du bout des doigts la peau dénudée de Hélène. Et de violent frissons se mirent à parcourir son corps ce qui créât une boule dans son bas ventre.

— Imaginez vous peau contre peau...

Puis d'un coup Suzanne tira l'un des tétons dressés qui se voyait à travers la nuisette de Hélène d'une mains. Et de l'autre main elle se mît à glisser son doigt sur le clitoris déjà humide de sa sœur. Celle-ci poussa sa tête en arrière vivement tellement la sensation est violente et douce. Elle laissa échappé des gémissement doux presque inaudible.

— Imaginez vous que vous lui appartenez complètement.

Aussitôt qu'elle fini sa phrase qu'elle introduit deux doigts dans l'intimité de Hélène. Cette dernière lâcha un gémissement tellement fort qu'elle ouvrit les yeux aussitôt. Sa respiration se fessait allaitante, et sa température corporelle avait augmenté. Elle haletait tellement qu'on aurait dit qu'elle venait de faire un marathon. 

Suzanne se retira d'elle et lécha ses doigts en se levant de sa place qui fit tombé Hélène sur le lit.

— Voilà donc ce que s'est de désirer quelqu'un Hélène. Et si vous m'affirmer n'avoir jamais ressenti cela un seul instant pour votre "amant", alors je n'en sais rien.

La blonde était recouverte d'un fin drap humide sur l'ensemble de son corps. Elle ferma les yeux quelques secondes essayant de se remettre les idées en place.

Le désir...c'était du désir.

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[909 mots]

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Madame De Beau VivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant