Nuit a deux (suite et fin)

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— Hélène ?

— ...

— Hélène écoute moi.

— ...Oui...Jason.

— Pas ce soir.

— ...Mais...pourquoi ?

— Ce n'est ni le moment, ni le lieu. De plus, je te jure que l'envie ne me manque pas. Mais il...Il le faut.

Sur ces mots, Jason s'écarte de l'objet de ses désirs a contre cœur. La duchesse toujours allaitante essaye de rassembler ses esprits éparpillés dans de multiples scènes obscènes pour sortir les mots qui s'embrume. Les secondes ne font que s'egrainer dans une atmosphère tendue et désagréable.

Quand Hélène eut enfin une phrase correcte sur le bout de ses lèvres, le brun l'interdit de la partager avec lui par un baiser. La flamme presque éteinte en eux se rallume aussi vite. Le baiser est doux mais puissant, passionné et fort de caractère : Il est clair que c'est l'homme qui tient les raines.

Le désir est de retour mais la blonde décide quand d'y mettre fin sans dissocier leurs proximités. Ce qui laisse Jason dans une légère frustration.

— Que fais tu Jason ?

— Comme je n'ai point la capacité de te faire l'amour... Je vais donc devoir te donner du plaisir d'une autre manière.

— Mais... Mais comment ?

— Me fais tu confiance ?

— Bien sûr

— C'est suffisant pour ce que je veux faire toute suite.

Sans éternisé leurs conversations il l'embrasse et leurs corps s'embrase dans une volupté forte et bestiale. Il soulève son amante par le bassin pour que celle-ci s'accroche aux siennes. Ils se souries contre leurs bouches comprenant qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.

Il commence par étalé le corps chaud de la jeune sur les draps pliés a la perfection avant de la rejoindre. La respiration de Hélène était saccadée et cela lui était tellement étrange. La facilité a laquelle ses doigts caressaient sans pudeur son amant, la façon dont elle effleurait la chemise avant de la retiré délicatement pour toucher le torce sayant. Lorsqu'elle voulu touché son pantalon il emprisonna les deux poignées de la duchesse au dessus de sa tête pour l'empêcher d'exécuter tout autre mouvement.

— Non ! A mon tour.

Il regarde autour de lui et fini par attraper un ruban qui orne le lit majestueux et d'y attacher les poignées de la femme surprise. Pour qui cette action semble particulièrement étrange.

— Que fais tu ?

— Je te l'ai dis.

Il coupe une nouvelle fois la conversation et se met a lui faire des suçons sans lui laisser de marques apparentes. L'intimité de la blonde brûle en même temps que son être tout entier. Les gémissements enfantins se font de plus en plus audible sans pour autant nuire à la tranquillité du manoir.

Jason commence par relèver la toilette de son amante jusqu'au niveau des poignées vu qu'il ne peut la retirer étant liée. Il redécouvre le corps sensuel qu'il fessait semblant de ne pas admirer sous la lune. Mais son cœur se serre a la vue des horribles hématomes infligé par son infâme oncle. Il ne s'était pas rendu compte qu'il ne l'a touchait plus.

— Qu'est ce qui se passe. Murmure la voix de Hélène désespérée.

— Rien... Juste la vue de tes plaies qui me font horriblement mal.

La même douleur pris Hélène a son tour comprennant de quoi il s'agit.

— Vas-tu t'arrêter la ?

Helene l'invitait clairement a continuer dans ses manœuvres. Ce qui arracha un sourire d'excitation au duc légitime.

— Vos désirs sont des ordres pour moi Duchesse.

Un rire cristallin s'échappe de ses douces lèvres qui font languire son doux amant. Ce dernier est désormais face a l'entrée du jardin secret de la femme qui eguise ses sens. Il ne se fait pas prier et passe vigoureusement sa langue chaude sur le bouton rose de Hélène. Celle ci se cambre sous les caresses buccales qui font naître de violentes vagues de sensations sur sa peau yaourt a la fraise. La respiration de Hélène est entre-coupé sous la pression du plaisir que lui procure cet homme défendu entre ses jambes fines. Jason n'avait pas assez serré les liens qui retenaient les mains de la blonde qui réussit à se dégager. Sa main droite retiens les boucles obscures de son amant pour l'inciter à continuer ses assos. Et l'autre est planté dans les draps bèges et parfumés. Ces cris qui percent l'air frais de la nuit sont désormais incontournables et vraisemblablement audible bien plus qu'il n'en faut. Ce qui aurait inquiéter la jeune femme mariée, n'effraie carrément pas cette femme qui essaye de vivre sa vie du mieux qu'elle le peut a présent.

L'excitation atteint son apogée lorsque deux doigts s'introduisent dans l'intimité de Hélène. Cette dernière plante désormais ces griffes dans le creux des épaules de son susciteur de plaisir qui grogne contre son intimité. La blonde est au submum de son plaisir vu que a présent un voile brumeux recouvre son regard. Ces spasmes se font a des fréquences de plus a plus réduite. Les poils de son corps sont complètement dressés tel les cordes d'un arc.

Mais qu'est ce qu'est cette douce sensation nouvelle ? Bien que je sois excité je me dis que cela n'est pas la fin.

Jason sait pertinemment ce qui lui arrive et il décide d'augmenter la cadence pour lui donner un coup de main. Sa main qui agrippait fermement la cuisse de son amante lâche sa prise pour introduire deux doigts entre les lèvres toutes roses de cette femme qui déchire toutes les barrières que la société avais créé. Et rien que cette vue et cette pensée réussi a faire tordre son érection dans son pantalon. Il savait qu'il ne devait pas la toucher pour la laisser guérir de ces plaies. Il lui donnait du plaisir ce soir, son premier de toute une vie pour justement lui montrer sa dévotion pour elle. Et sa loyauté est, qu'elle le veuille ou pas, éternel.

Sur ce, Hélène se libère dans un dernier crie d'agonie a en alerté toute la demeure. Ça y'est, elle est sur le terrain de non retour. Son premier orgasme. Sa première nuit hors de sa demeure. Sa première nuit avec un autre homme. Mais surtout sa première nuit avec lui : Jason Dumont.
Ce dernier se couche lourdement près du corps allaitant de la blonde qui se colle contre son fruit défendu.

— Hélène ce n'est que le début de tout ce dont je suis capable de faire de ton corps. Lui avait-il murmuré au creux de son oreille recouvert de sa chevelure aux rayons du soleil.

Cette révélation réussi a bercé son interlocutrice trop faible. Il jette un dernier coup d'œil sur la bosse que laisse apparaître son pantalon. Puis sur le corps inerte de Hélène et un sourire sur ces lèvres luisant du plaisir de la blonde et charger de désir pour elle. Il lui caresse sa chevelure d'or une dernière fois avant de rejoindre Morphée dans ces bras charmeur.

Madame De Beau VivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant