Madame De Beau Vivre

Soiree bien trop arrosée

Les deux blondes n'avaient point écoutées Eliot. Au contraire elles lui avait ordonnées de ramener d'autres bouteilles pour qu'elles poursuivent la soirée. Il s'était exécuté contre son gré après que Suzanne lui vola un baiser bien trop induit d'alcool. Hélène s'endormir la bouteille a moitié pleine en main et Suzanne l'imita et ce qui était sur pour ses deux femmes, c'est qu'elles n'oublieront jamais cette soirée un peu trop arrosée.

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— OH MON DIEU QUELLE ATROCITÉ !

Le soleil était déjà au delà de sa hauteur ce qui voulait dire qu'il était midi tapante. Mais aucune de Suzanne et d'Helene ne s'était levé du lit ce qui renda inquiète Maria Lopez, la gouvernante, inquiète. Quand elle entra dans la pièce la surprise fut grande qu'elle n'a pu contenir son étonnement. La chambre était tellement désastreuse qu'elle ne savait par où commencé. Une vague odeur d'alcool trop prononcé lui irrita les voies nasales, les draps qui jonchaient le sol, la maquilleuse dévastée et les volant du lit furent arrachés. Et puis les deux corps nus inertes mal adroitement allongés sur le lit l'écœurait trop. La persistance de l'alcool lui retournait carrément le cœur. 

— MADAME HÉLÈNE DE BEAUVIVRE !!!

Aucune réponse de celle-ci. Puis elle réitéra une nouvelle fois avant de finalement entendre comment sa maîtresse se tortillait en gémissant sans pudeur ni retenu.

— ...Huh...qui est ce ?

— C'est Maria Lopez votre gouvernante. Je ne vous reconnais pas madame. Vous êtes ivre, et chambre...elle s'était avancée en regardant autour d'elle avec mépris avant de poursuivre...je  ne veux même pas en parler. Et de plus...VOUS ÊTES NU !

— Quelle heure est-il ?

— il est presque 13h alors vous sortez de ce lit et vous essayerez de paraître présentable et droite comme la patronne que vous êtes et que vous êtes sensé être.

— Puis-je avoir mon déjeuner ainsi s'il vous plait ?

— Bien sûre madame. Mais une fois que vous serez propre, vêtis, coiffée et parfumé comme il se doit.

Sans ajouté un mot, elle quitta la pièce dans un claquement de porte qui tira Suzanne d'un sommeil lointain et profond. Dans d'autres demeur, l'impertinence de Maria aurait été sanctionné et vue comme un affront. Mais Maria était presque une mère pour Hélène et c'était même sa génitrice qui le lui avait choisi pour "jouer son rôle de mère en son absence " ainsi était les termes que celle-ci avait employée.

— Qui était-ce ?

— Maria la gouvernante. C'est mère qui me la choisi. Justement pour ce caractère de cochon qu'elle apprécie...J'ai atrocement mal à la tête...

— Moi aussi.

Un silence habite la pièce soudainement. Hélène n'avait pas toutes ses idées en place, mais commença à se préparer pour prendre un bain. Elle n'avait peut être pas récupérer toutes ses forces mais il fallait tout de même qu'elle se révétisse de l'étoffe de maîtresse de maison. Le temps de faire des folies et des bêtises est bien dépassé.

— Nous n'aurions pas dû faire autant de désordre hier. Je m'en excuse sœur.

— Ce n'est rien Suzanne. J'aurai pû évitée cela mais je décidée de vous suivre. Je suis autant fautive que vous.

Les deux femmes se serrent dans les bras avant de récupérer une pointe de lucidité face à leurs états.

— Nous devrions peut-être faire un brin de toilette. Repris Hélène ce qui créât un fou rire chez les deux femmes.

Au final, elles avaient réussi à reprendre le cours normal de leurs vies qu'elles avaient laissées en suspend pour une soirée. Quant à Arthur, il ne s'excusat pas auprès de Hélène. Cette dernière ne fut pas du tout surprise. A vrai dire, elle s'y attendait. Arthur eu vent de l'égarement de comportement de son épouse. Il fini par lui sermonnée mais son indifférence réussi à lui fermer la bouche et lui faire tourner la page. C'est ainsi que pour la première fois depuis 6 ans que Hélène a réussi à faire un acte allant à l'encontre de la dictature de la société. Ce fut donc le premier pas vers son indépendance mais elle l'ignorait.