Me pardonneras tu ?

Partie 9

L'heure du bain sonna, on la prit à part, après quelques murmures, des mots lourds, raisonnant comme des prières sur sa tête, que cette vieille sérère dame au visage fermé  venu exprès de Joal, récitait avec un tel dévouement ; mais quelle ne parvenait toutefois pas à comprendre !

Avant qu'une de ces tantes qui fut chargé de lui faire le bain arriva. Elle aussi sans trop de préalable, la frotter avec une paille que la dame lui avait remise comme si sa vie en dépendait, elle ne laissa rien en rade même sa tête devait passer aux fourneaux, elle aller en prendre chers. Elle fut peinée d'enlever sa belle coiffure pour cette maudite cérémonie dont elle ne comprenait le sens. Bien qu'elle ne comprenne point ce que cela signifiait, elle mit tout cela sur le compte de la tradition comme sa mère lui disait.

Après ce fameux bain, on lui donna des habits exprès à porter, un grand boubou en pagne tissé très jolie, qui à ce qui paraissait, avait beaucoup de valeur pour la famille, on lui fit aussi des nattes sur la tête pour accompagné le tout. Elle était très belle naturellement et la dame lui remis un pagne blanc qu'elle devait utiliser au moment de l'acte.

 Elle n'en revenait pas et se disait que tout cela était très arriéré mais sans issus elle y était obligé ! implorant même sa mère, mais cette dernière la fit comprendre que la famille de son père tenait à se qu'elle le fasse, que cela se passait comme ca chez eux, nul n'y avait échappé, elle encore moins ! De ce fait, elle du se faire à l'idée en le rangeant dans son sac mais savait que Hibou allait refuser de dormir dessus.

Il était 02h du matin et Hibou vint la chercher, la soirée fut  laborieuse, lui aussi du en prendre chers. Ce fut à son tour ; des sermons, des conseils ; ces dames aimaient parler se disait Elisa même son père le prit à appart une demi heure et Hibou sortit de la pièce l'air assez serein mais un peu agacer quand même par tous ces sermons, il savait qu'au moindre faux pas on ne lui pardonnerait rien.

 -Le pagne demain après midi je le récupérerai disait Ta Eli la petite sœur à son père.

-D'accord disait elle l'air agacée avant qu'on ne l'accompagne avec ces affaires jusqu'à la voiture de Hibou.

 c'était reparti pour les pleurs, tous s'y étaient mit sa mère, ses tantes, ses cousines et même son père très émus face à cette scène digne d'un film bollywoodien était retourné dans la maison ne voulant pas craqué. Hibou dû la tiré de force pour la faire entrer dans la voiture car elle restait fermement agripper sur le boubou de sa mère et ne voulait pas la lâcher.

 Dans la voiture tout était devenu calme, Awa et virginie installée à l'arrière de la voiture l'accompagnait et Hibou, ému par tout ce qui venait de se passer, essayer de la consolait du mieux qu'il pouvait.

  -Arrête de pleurer voyons Mon Cœur, tu veux aussi que Je me mette à faire de même ?

- Elisa ? continua t'il avant de l'arracher de ses pensés, elle restait toutefois silencieuse et ne disait toujours rien avec une moue triste, Hibou compris qu'il valait mieux la laisser tranquille le temps qu'elle digère tous cet événement.

  -Ma fille comment tu vas ? J'espère que tu n'es pas trop fatiguer disait ta Marieme qui s'était dirigeait dans ses appartements  avec toute la maisonnée trouvant Elisa assise dans la chambre avec ses deux acolytes pour la souhaiter la bienvenue, c'était sans compter la présence de Ta Ndeye qui n'avait même pas daigné assister au mariage, elle restait cloitrer dans sa chambre la plupart du temps, ne voulant parler à personne.

- Je vais bien maman répondit elle d'une petite voix

 - C'est tant mieux, j'espère que tu te sentiras comme chez toi, nous sommes ta nouvelle famille, et je suis heureuse que tu en fasse partie, et je vous souhaite tout le meilleur de ce monde avec Hibou, nguene am diambott dju barkel. Je m'occuperais de toi comme si tu étais ma propre fille, et considère les aussi (en pointant des doigts ses enfants qui étaient là bas avec elle) comme tes sœurs, j'aimerais que vous soyez unies, qu'il n'y ait aucun soucis. Hibou c'est mon fils unique, fim meu toleu nul ne pourrait le comprendre... Prends bien soin de lui, et ne laisse rien ni personne détruire ce que vous avez mis tant de temps à construire... elle aussi c'était lancé dans un monologue interminable les larmes aux yeux, elle était très entière et sincère cette dame ce qui rassurait Elisa quant à sa nouvelle vie dans cette maison.