Chapitre 6

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PDV Zach

La déesse a donné la plus facile des indications, en chantant un hymne ancien en Saeb elle a carrément donné la réponse à tout le monde connaissant un minimum les enfers.

Là où se trouve les pouvoirs est le Tartare. Il me reste encore à voir où, et comment y accéder.

Je me mets à réfléchir à cent à l'heure et je suis surpris de trouver mon corps horriblement lourd.

Je me sens faible.

Je ne pourrais décrire ce sentiment, je me sens flotter sans réussir à me contrôler mais en même temps, en totale contraste avec ma légèreté je me sens lourd et incapable du moindre mouvement. Et comme par magie ma taille diminue.

Mon Wayang n'es plus là.

Le Wayang est qui dirai un second cœur pour les dieux, il se positionne entre les vertèbres dorsaux, et il contient tous nos pouvoir, grâce à lui, notre corps s'accommode à tout environnement.

Ainsi la température de notre corps change selon l'environnement, tout comme le poids, la taille, la masse, la coopération à la gravité et la sensibilité à la douleur. Ainsi je pouvais marchait alors que la gravité était très faible, sans risquer de flotter.

Le Wayang est vital pour rester un dieu, c'est aussi le seul point faible d'un être divin, il peut changer de place, ainsi quand il sent que quelqu'un vise le dos il prend les Wayadakhats, une sorte de conduit remplis d'un liquide vital à l'odeur fruité de couleur blanche et avec une consistance plus visqueuse que liquide. Il contient l'essence des pouvoirs et en prenant ces vaisseaux, il peut se cacher n'importe où, dans le pieds, le front, le ventre etc...

On peut sentir ses vibrations, aussi appelés Waandya, comme les battements du cœur humain, ils indiquent que la magie coule toujours, ses vibrations sont en forme d'ondes sonores régulières impossibles à détecter par les autres êtres vivants non divins, et plus le dieu est fort, plus il peut sentir les vibrations sur un long périmètre, ainsi il peut localiser facilement les dieux plus faibles que lui.

Tout ça pour dire que je n'entends plus le grésillement vibrant et régulier qui caractérise mon Wayang, autrement dit, il est parti. Autrement dit...

Je, ne, suis, plus, un, dieu...

Je suis un mortel. Un mortel !

Oh mythila...

Tout ça par la faute de cette chenille morte de reine ! Crotte de pégase ! Bouse de lama ! Pisse de limace !

— Mais elle est comme même sacrément belle...

Et voilà que mon petit esprit, dépourvu de son habituel QI surnaturel se met à flotter entre les nuages moelleux de ses songes, songes pas très innocents où la magnifique déesse accomplit milles et unes prouesses, autres que ses tours de passe-passes magiques. Des prouesses plus adultes, plus intimes et beaucoup plus hypnotisant.

D'un mouvement brusque de la tête je secoue ma tignasse à présent rêche comme par le passé et je me mets à réfléchir à cent à l'heure.

Où je pourrais trouver des indications ?

Dans des livres. Autrement formulé, dans une bibliothèque.

Mes jambes frêles se mettent à courir d'une lenteur exaspérante, leurs vitesse de mouvement frôlant le un kouilit* par Sagha*. Mais j'arrive néanmoins à destination, ce qui me rassure un peu, je suis lent mais pas immobile.

Sweet DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant