[Levi X OC] Une Étoile De Désespoir

CHAPITRE 4

Pdv Levi:
Après avoir obtenu la description de ce salopard je ne pus m'empêcher d'aller le chercher. Je marchais dans les couloirs du Q.G dévisageant tout les gens que je croisais. Après quelques minutes je l'aperçus, une tignasse rousse entourée de nouvelles recrues.
-OI !
Ils tournèrent tous la tête vers moi, puis je vus ses yeux. Vert.
Je fonçai vers lui et l'attrapai par le col avant de le plaquer contre un mur.
- alors comme ça on tente de tuer ses petits camarades en expédition ?
J'enfonçai mon genoux dans son ventre avant de claquer sa tête sur ma rotule. Je le lachai et il tomba misérablement sur le sol. Je lui donnai alors un coup de pied dans les côtes, puis un autre... Au lieu de s'atténuer la colère montait en moi, je repensais au visage de la merdeuse tordu de douleur. Et des envies meurtrières s'emparèrent de mon esprit. Je continuais de lui asséner des coups de plus en plus fort et rapide tandis qu'il me supliai d'arrêter.
Ses camarades ne bougeaient plus. Je le saisit par les cheveux et plaçai sa tête à ma hauteur :
- tu l'as bien fait non ?! T'as essayé de buter Irizawa ?
-... Oui... Pitié
Je lui coupai la parole en envoyant mon pied dans sa mâchoire.
- Et bah tu vas me suivre alors !
Je le trainai par les cheveux jusqu'à l'infirmerie.
Sur le chemin je m'exclamais :
- Si tu la touches de nouveau je ne me retiendrai pas.

Pdv Ame :
La porte s'ouvrit d'un coup et un homme couvert de sang fut projeté contre le mur en face de moi. Il avait les cheveux... Roux... Il semblait beaucoup souffrir mais quand son regard croisa le mien il fronça les sourcils et sortit un couteau avant de fondre sur moi. Puis il s' envola de nouveau vers le mur qu'il venait de quitter. Le caporal était planter au milieu de la pièce le pied encore levé de son coup précédent , il se dirigea vers le rouquin et lui donna un violent coup de pied en dessous du menton faisant, par la même occasion, claquer sa tête sur le mur. Il le saisit par les cheveux et dit:
- qu'est ce que je t'avais dit sur le fait de ne plus la toucher ?!
Il leva le point, quand Erwin intervint :
- il faudrait peut être penser à ne pas le tuer Levi.
- tch
Il lâcha la chevelure du rouquin qui s'écrasa sur le sol. Puis le major repris la parole d'un ton dur :
-Tu vas maintenant nous expliquer pourquoi tu as tenté d'attenter à la vie d'une camarade à deux reprises ou je n'aurai plus aucune raison de retenir Levi.
Le roux me regarda dans les yeux.
- Tu ne te rappelles pas ?! Quand ton père, MON père est mort à cause de ta pute de mère ? Il ne te l'as pas dit ?! Qu'il avait déjà une famille avant vous ?! Il NOUS a abandonné pour VOUS et VOUS L'AVEZ TUER !
Je posai les mains sur mes oreilles.
Non... C'est faux... Je n'y suis pour rien... C'est quand maman est morte... C'est pas ma faute...
Des larmes coulaient sur mes joues.

~ FLASH-BACK~
[quelques mois après que ma mère sois morte d'une pneumonie]

-Papa !
Il était là, dans une marre rouge sur le sol.
De ses bras coulaient des fontaines de liquide écarlate chaud.
- Je suis désolé, elle me manque trop...
J'ai cru que je pourrai vivre uniquement pour toi mais... Tu n'as pas suffit...
Puis il ferma les yeux et me quitta à jamais.
Il était mort car je n'avais pas suffit, car je n'avais pas su lui donner envie de vivre... Ma faute... C'est ma faute.
~FIN DU FLASH-BACK~

Je me levai du lit, et me dirigeai vers ma chambre. Une main me saisit mais je me dégageai violemment sans me retourner.

Pdv Levi :
La merdeuse a commencé à chialer puis elle est partie. J'ai tenté de la retenir mais elle a dégagé mon bras et quand j'ai voulu la suivre Erwin m'a retenu comme quoi elle aurait besoin d'être un peu seule... Tch...

Pdv Ame:
J'étais en boule sur mon lit à ressaser les événements passés... La mort lente et douleureuse de ma mère... Le suicide de mon père... La mort d'Émie... Tout les gens que j'aime quittent ce monde. Ça doit venir de moi.
Si seulement ce jour là je ne lui avais pas parler, si seulement elle ne m'avait pas suivie elle serait peut être vivante.

~FLASH-BACK~
Je marchais dans les ruelles malsaines des bas-fond sans réel but, lorsque j'entendis un reniflement derrière moi. Dans un coin, se trouvait une petite fille de 3 ans assise sur le sol.
Alors je m'approchai, elle pris peur.
Après quelques minutes à la rassurer et lui promettre que je ne lui ferai pas de mal elle accepta de me dire son nom.
- Je m'appelle Émie.
- Moi c'est Ame, où sont tes parents ?
- Mort...
Puis elle se leva et me suivit. Quelques mois plus tard nous nous considérions comme des sœurs.
~FIN DU FLASH-BACK~
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Il y a beaucoup de flash-back désolé.
Voilà.
Bises.