Quand j'étais petit, ma mère me disait que dans notre jardin résidait une famille de gnomes très hargneux qui vivaient exclus de leur société pour un crime qu'ils auraient commis.
Suite à cela j'ai toujours eu peur d'aller jouer dans mon jardin et je préférais donc rester dans ma chambre et chercher avec effroi la raison de mes angoisses à travers ma fenêtre qui donnait directement sur notre extérieur.
J'avais ce besoin de justifier cette crainte et à chaque bruits, mon esprit frissonnait se disant que peut-être, l'heure de rencontrer ce qui m'avais été décrit par ma mère comme des brutes épaisses était arrivée.Cette paranoïa et cette appréhension de l'inconnu m'avaient donné plusieurs tocs et une phobie sociale.
À cette époque je n'avais qu'un ami et voisin car les autres enfants me trouvaient étrange et me le faisaient comprendre.
J'allais souvent jouer chez cet ami, nous construisions des cabanes, jouions au football ou à la balançoire.
J'aimais bien utiliser sa balançoire car au point culminant de celle-ci, je pouvais apercevoir le fond de mon jardin que je ne voyais que trop peu.
J'y voyais aussi ma mère, souvent des fleurs à la main, qui faisait ce qui me paraissait être du jardinage ou du rangement dans un vieille cabane que je ne pouvais pas voir de chez mon ami.Malgré ça, la pauvre n'en voyait jamais le bout et revenait tous les jours au même endroit exécutant les mêmes gestes et partant avec un petit air satisfait, mais consciente que cela n'était pas fini et qu'il fallait revenir chaque jours.
Je pensais donc naïvement qu'elle devait se créer un petit parterre de fleurs mais qu'elle préférait le cacher pour que je ne l'abime pas, j'étais un enfant maladroit.Avant, cette histoire m'intriguée beaucoup principalement parce qu'il m'arrivait d'entendre des sortes de voix. Mais je n'osais pas en parler à ma mère car celle-ci m'avait interdit de rentrer en contact avec le jardin, car les gnomes sentaient quand les enfants les regardaient ou entraient sur leur territoire.
C'est bien après que j'ai compris que ma mère n'avait pas été mise en prison pour jardinage ou pacte avec les gnomes mais pour séquestration de mineures.
Les fleurs dont elle s'occupait n'étaient de ce fait, pas celles que j'imaginais.FIN
Encore une fois j'espère que cette histoire a plu. Certes je suis un peu hors sujet mais c'est parce que j ai utilisé une ancienne nouvelle que j'ai modifié pour qu'elle colle au thème.
J'espère aussi que la fin vous a surprit!
N'hésitez pas a me partager vos avis
Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'ici et
à bientôt pour d'autres histoires ;)
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Fleurs
RandomCes "one shot" montrent que les fleurs sont toujours présentes lorsqu'un lien est crée, ou rompu.