𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟓
« Peut-être me jugez-vous pour le chemin que j'ai emprunté.
Mais moi seule dois vivre avec mes choix. Et mes regrets. »
Mon frère était l'un d'entre eux.
Mes amis... étaient l'un d'entre eux.
Je savais que nos actions ont toujours des co...
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A travers la noirceur.
Beacon Hills, Californie. Dimanche 06 Octobre 2013
Les yeux fermés, assise à la table de mon propre salon, les mains posées confortablement sur ce support de verre, je me concentrai inlassablement sur la bougie que Stiles, installé juste en face, m'avait ramené. Mes muscles se contractèrent en regroupant le peu d'énergie que j'arrivais à sentir danser à travers chacun de mes membres.
« Tu refais la grimace, m'avoua mon camarade. »
Je ne m'étais pas empêchée de souffler d'ennui pour rouvrir les yeux et remarquer qu'aucune flamme n'avait trouvé refuge sur la mèche de la bougie.
« Quelle grimace ? pestai-je.
- La grimace qui laisse penser que tu es constipée.
- Peut-être parce que je suis surnaturellement constipée, crachai-je. »
Il pinça ses lèvres, ne sachant pas vraiment quoi répondre. J'étais à bout de nerfs et ça pouvait se voir dans mes réactions. Mes mains caressèrent mon visage et rejetèrent mes cheveux derrière mes oreilles.
« Je peux sentir ma magie dans mes jambes, mes bras, mes doigts, soupirai-je, tout en reprenant mon calme. Mais elle ne veut pas sortir.
- Ok, eh bien, peut-être qu'on fait quelque chose de travers. Qu'est-ce que Will t'as dit lorsqu'il passé la nuit à t'entrainer ?
- Euh, de ce que je me souviens, je devais imaginer une connexion avec l'objet d'une manière ou d'une autre.
- Ok, très bien, fais donc ça. »
Mon regard se transforma en une mitrailleuse alarmante qui obligea Stiles à se remettre en question.
« Quoi ? protesta-t-il.
- On fait ça tous les soirs depuis vendredi, tu ne crois pas qu'en l'espace de ces trois soirées, je n'y ai pas pensé ? rouspétai-je. »
Le jeune homme se contenta de me fixer d'une moue étrange, hésitant à révéler ce qu'il pensait réellement, et son regard en disait long sur ce qu'il avait osé croire.
« Bien sûr que j'ai essayé, Stiles ! répliquai-je. Je n'ai pas arrêté de m'imaginer toutes les connexions possibles, tout en contenant mes émotions et rien. Nada. »
La porte de mon loft s'ouvrit brusquement. Scott se permit d'entrer, un sac de course plein à la main gauche, tandis que sa main droite s'occupait des trois cartons de pizzas qui n'étaient pourtant pas prévue au menu.
« Ok, je crois qu'il est temps que vous fassiez une pause, intervint le beau brun en rejoignant la cuisine. J'ai des pizzas.