Le Prince et la quête de l'Hibiscus.

Chapitre 9

Attention Avertissement

Le chapitre que vous vous apprêtez à lire est une version non corrigée. Je vous ai fait attendre longtemps (correction tome 1 des légendes d'himéria en autre). Vous pouvez décidé d'attendre la version finale du chapitre ou lire avec indulgence (pitié). Ma béta a des partiels et donc pour le moment ne peut pas passer son temps à me corriger. Mais ça sera bientôt possible.

En tout cas bonne lecture. 

Nous avions pénétré une forêt pendant mon questionnement intérieur sans que je ne le remarque vraiment. On décida, au jours déclinant, de s'arrêter dans une petite clairière cachait par d'immenses arbres.

Désirant rester seul pour souffler, je prétextais aller chercher du bois pour le feu pour m'éloigner. Comprenant sûrement mon besoin, Elga me prêta son couteau pour me protéger. Aucun ne sembla protester contre mon choix. Ce qui était étonnant d'un certain côté. Mais je me doutais qu'ils allaient simplement me surveiller en cachette.

Ramassant quelques branches, tout en observant la nature, me distraya un peu. Les oiseaux chantaient de leur voix mélodieuse et je fermais les yeux un instant pour en profiter. Je continuai ensuite à avancer et entraperçus un reflet de lumière. M'approchant je découvris un lac. Ce que j'avais vu été le reflet de la lune montante dans le ciel. Un poisson monta à la surface troublant la surface un instant.

Cette vision magnifique était plus que bienvenue, je m'approchai de l'eau et m'accroupis au bord. Mon reflet s'y matérialisa alors et me coupa le souffle. Était-ce moi ? Un jeune homme avec de la barbe blonde me fixait, ses yeux étaient ternes et ses sourcils froncés. Il semblait fatigué et si faible. Ce n'était pas moi. Non.

Fixant cet autre moi dans les yeux, c'était une illusion, il n'existait pas. Je ne voulais pas être ça. Je ne voulais pas qu'on m'enferme dans un rôle qui n'était pas moi ! C'était hors de question ! Tapant l'eau de ma main, je me relevais pour ne plus voir ce que le lac me renvoyait.

Un doute s'immisça dans mon âme. Dans un monde aussi injuste et cruel, pouvais-je vraiment être la personne que j'étais ? Où je devrais toute ma vie me cachait face à certaines personnes ?

— Gabriel...

Au son de la voix qui me provenait de derrière moi, je me crispai, le cœur battant.

— Je désire rester seul, claquai-je froidement.

— J'ai plus que mériter votre animosité à mon égard, mais je souhaite m'entretenir avec vous.

Mes mains se serrèrent sur mes bras. Qu'allait-il encore oser me dire ? Voulait-il encore détruire mon cœur ? N'était-il pas assez en milles morceau ? Je ne répondis pas espérant qu'il prenne mon silence pour un refus et parte.

— Vous n'avez pas besoin de parler, juste de m'écouter. Prince Gabriel, je vous demande du plus profond de mon être votre pardon.

La surprise me stupéfia et je me retournai doucement vers lui. Son visage n'était plus fermé comme ces derniers temps et il semblait vraiment peiné.

— Je vous ai fait un mal inqualifiable, impardonnable alors que vous ne le méritiez nullement. J'ai dirigé ma colère contre vous.

— Roi Efray...

— Je suis le seul fautif dans cette histoire. Vous avez été honnête avec moi depuis le début. Mais après mon incroyable déni de réalité, ma colère a pris le pas. Mes sentiments pour vous était si fort, que vous savoir homme a brisé tous mes rêves. Je vous en voulais injustement.