L'entremetteuse de la Justice [Fanfiction Star Trek TOME 1] (Terminé)

1. Le corbeau de l'amirauté !

USS-ENTREPRISE point de vue du Médecin Chef Leonard McCoy :

Jim était parti en courant dans la salle de bain après m'avoir secoué avec acharnement. Après s'être assuré que j'émergeais du coma dans lequel les différents alcools de la veille m'avaient laissé, il m'avait tourné le dos. De derrière mon bras que j'avais posé contre mes yeux, je pus tout de même constater que la nuit était toujours là. Je fus quelque peu déconcerté. Qu'est-ce qui pouvait mettre Jim dans cet état ? J'avais du mal à aligner trois pensées cohérentes. Ma bouche était pâteuse et j'avais la singulière impression qu'un vulcain me tapait sur la tête à main nu ... Mais Spock ne pouvait pas être là ? Hier, lorsque Jim lui avait proposé de nous accompagner dans notre petite fête improvisée, il avait comme à son habitude décliné l'invitation prétextant des dossiers à finir. Même en permission, il passait son temps à bosser. Bon il est vrai que notre permission avait duré 3 ans, on s'était tous remis à un poste pour ne pas perdre la main. Spock avait obtenu un poste de recherche à l'annexe de l'académie des sciences vulcaines, le lieutenant Uhura avait intégré le Starfleet Command et donnait des conférences de façon provisoire même si un amiral lui avait certifié qu'avec ses compétences : un poste lui serait toujours offert dès son retour de la mission, Scotty supervisait la reconstruction de l'Entreprise car il avait refusé de quitté sa chère Dame de Fer comme il aimait la nommée. Tout le monde avait plus ou moins trouvé du travail. Le plus dur fut pour Jim. Après la confrontation avec Khan Noonien singh, il fut réclamé auprès de tous les amiraux. Même ceux qui ne l'appréciait pas, voulait en faire un pion de choix. Il n'était pas dupe mais tant qu'à faire pourquoi ne pas se faire d'alliés de choix également ? Néanmoins son cul bougeait rarement de derrière un bureau et cela le faisait se morfondre à un point dépassement l'entendement ! C'est pourquoi lui et moi, nous nous retrouvions régulièrement pour se détendre dans un bar ou à l'appartement de l'un ou de l'autre. Ce fut des moments que j'appréciais énormément et je savais qu'à peine l'Entreprise remis sur ses réacteurs, tout cela serait fini...

Lorsque j'entendis la porte de la salle de bain se rouvrir sur un Jim torse nu enfilant son teeshirt noir réglementaire, je ne pus m'empêcher de détourner le regard. Je me levais donc à mon tour pour prendre sa place après avoir lancé un «Quand et pourquoi ? ». Je laissais la porte entrouverte pour écouter l'explication de mon jeune ami :

« - A six heure pétante, mon communicateur a vibré et devine qui c'était ? »

Je pris le temps de la réflexion et comme sur le ton de la plaisanterie, je lui répondis : « - une aventure d'un soir dans le manque ? »

Je vis sa tête passé par la porte entrouverte avec un sourire exaspérant (mais sourire quand même) qui m'informa qu'il s'agissait de l'amiral Pike qui nous convoquait à son bureau à 7h30. Puis il ressortit comme si le fait de me voir nu sous la douche était une chose naturelle programme depuis le début de l'humanité. Enfin pour lui parce que lorsque le dernier de ses cheveux sorti de ma vision, je piquais un fard phénoménal ! C'était qui le gamin ? Lui ou moi bordel !

Je finis rapidement de me préparer et retournais au salon en finissant de plaquer mes cheveux et d'ajuster le bas de mon uniforme. Jim quant à lui buvait son café et lorsqu'il pointa son annuaire vers l'horloge mural indiquant qu'il nous restait exactement treize minutes avant de nous présenter au bureau de l'amiral. Je pris la tasse qu'il me présenta et bu le liquide corsé d'une seule traite avant de le recracher dans l'évier au-dessus du bar.

« - Jim ! Combien de fois vais-je répéter que je prends mon café sans sucre !

- Tu ne vas pas pousser une gueulante maintenant Boones ?! me dit-il en mettant son képi d'uniforme.

- Je ne peux pas me présenter devant l'amiral sans avoir pris ma dose, Jim. Et tu le sais ! soufflais-je d'un ton suppliant.

- Et bien il va bien falloir mon pote, parce que si on ne part pas maintenant, on va être sérieusement en retard. »