Chapitre 4 : Le secret

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chapitre 4 : le secret

Nouveau chapitre (enfin!)

Vous allez découvrir (genre il y a eu beaucoup trop de suspense XD) le secret de Eijiro:D .

Désolé je publie tard mais bon pour me faire pardonner c'est un chapitre assez long.

La petite voix dans ma tête : mais c'est pas justement parce-que il est long que tu le publie un peu tard.

....

....

Ouais on va faire comme si je n'avais rien entendu ....

En espérant que cela vous plaise.

A plus;)

La cloche sonne enfin, annonçant la fin de la journée, mais surtout la fin du calvaire que sont les maths avec Aizawa-sensei.

Après avoir ramassé mes neurones éparpillés autour de moi, je salue le reste du groupe et me dépêche d'aller au local à vélo. En passant le portail, je croise une dernière fois la bande qui me souhaite bon courage. Ça m'embête de leur mentir mais je ne peux pas faire autrement, car je risquerais d'avoir de gros problèmes.

Je pédale jusque chez moi pour me changer vite fais. Je ne prends pas la peine d'attacher mon vélo, je le pose contre le mur et file à l'étage pour me changer. Je prends les premiers trucs qui me passent sous la main : un jean, un t-shirt rouge, et un bandana blanc.

Je redescend à toute vitesse, en profitant pour attraper des barres de céréales dans la cuisine, que je mangerais en route, puis je pars pour la supérette.

Une fois arrivé, j'attache mon vélo en finissant ma dernière barre. À ce moment, un homme d'un certain âge sors de la supérette.

''Bonjour Mr Kousei''

''Ah, Kirishima tu tombe à pic, on viens de recevoir une livraison, dépêche toi d'aller pointer, et va t'en occuper, Saiko va venir t'aider quand je l'aurais remplacé à la caisse.''

''Oui Patron''

Sur ces mots, je passe par la porte de service, je pointe à la machine et ouvre mon casier pour enfiler ma tenue de travail. C'est ça que je cache à tout le monde. Ouais, je sais que c'est pas bien grave, mais c'est quand même assez pour me mettre bien dans la merde. Avoir un boulot a mon âge n'est pas fréquent et cela pourrais paraître suspect. Si on sait que j'ai un boulot, on risquerait de deviner la suite, c'est à dire que je vie seul, ce qui n'est pas légal a mon âge, et que je gère les document administratif, et que j'ai par conséquent signé des documents à la place de mes parents, dont l'inscription a Yuei et les autorisations liées aux ''méthode d'éducation'' de Yuei. Cela risquerait dans le pire des cas de me valoir un renvoi, alors le principal c'est de ne pas ce faire chopper. Après avoir noué mon tablier je prends ma casquette se trouvant dans le fond de mon casier. Dessus figure, comme sur le tablier, le logo de la supérette. Ce dernier me rappelle les événements qui m'ont conduit à y travailler.

Cela faisait maintenant presque 2 mois que j'étais sans nouvelles de mon père.Je considérais ce départ comme une bénédiction du ciel, voir un miracle (j'en serai presque devenu croyant avec ces conneries).

J'avais tellement souhaité que tout cela s'arrête, peu importe le moyen, j'en étais venu à souhaiter sa mort. Je savais que je payais pour mes erreurs, pour cette journée précise qui a déchiré cette famille par ma faute, par ma lâcheté. J'aurais tout donné pour revenir en arrière, changer ce moment. Mais a quoi bon, même avec une seconde chance, je resterais ce couard incapable d'agir. De toute manière, revenir en arrière n'était pas possible .

[Kiribaku] Le droit au bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant