Chapitre 18: Bloqué

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pdv Kirishima

Comment ?

Comment avait-il fait pour me trouver ?

J'avais toujours fait attention et je ne travaillais pas dans mon quartier, ni même dans le sien d'ailleurs... Alors comment il m'a trouvé bordel ?!?

Même si je voulais une réponse à cette question, ce n'était pas la priorité pour l'instant.

Peu importait comment : il m'avait grillé.

Et il voulait des explications.

Il attendait la vérité, que je me tuais à dissimuler depuis le début.

La putain de vérité qui pouvait me faire avoir de gros problèmes... Bakugo était mon ami, mais aussi une personne très à cheval sur la justice, malgré son coté sauvage. S'il décidait de faire éclater la vérité au grand jour, tout s'effondrerait, le semblant de vie que j'avais réussi à construire partirait en fumée.

Je ne pouvais pas lui dire. Ou du moins, pas tout.

Moins je lui en dirais mieux ce sera.

Depuis sa demande, il n'avait pas bougé, il se trouvait toujours à quelques centimètres de mon visage, me bloquant contre le rayon derrière lequel j'avais tenté de me cacher.

Cette proximité mélangée à la sensation d'être piégé me mettait très mal à l'aise. Si j'évitais généralement d'être physiquement trop proche de lui, c'était pour une bonne raison : être plus prêt du fruit défendu le rendais encore plus tentant. Même si c'est moi qui me l'était défendu.

Je sentait le sang affluer en masse vers mes joues, ce qui devait me donner l'apparence d'une collégienne intimidée par son crush.

Ridicule.

Après avoir remis mes idées en place comme je le pouvais, je me décida à répondre. Mais pour lui en dévoiler le moins possible, je devais d'abord savoir ce qu'il savait déjà.

Je lui répondit distinctement :

''P-p-parler de quoi ?''

Devant tant de clarté, il s'éloigna légèrement et leva un sourcil.

Ok je sens que je vais prendre cher.

Il sortit la main de sa poche et leva le bras, je ferma les yeux, prêt à m'en prendre une.

Après quelques secondes, ne sentant pas l'impact venir, j'ouvris un œil, ce qui me permis de voir Bakugo lever sa main et donner une pichenette dans ma casquette, voulant par ce geste me rappeler que je portais l'uniforme du magasin.

''T'as pas une petite idée, tête d'ortie ?''

Oui, je passais pour un imbécile, mais je ne voulais pas lui en dire trop, et cela restais la meilleure solution.

Je répondit alors :

''Dit toujours.''

''Ben pour commencer, pourquoi tu bosse ici, et pourquoi tu ne m'en a jamais parlé, ce serait un bon début.''

Ouais bon, c'était légitime comme question, et de toute façon je ne pouvais pas nier bosser ici au vu de ma tenue.

La meilleure option était de lui dire que c'était un job saisonnier, comme pendant les révisions.

''Et pas la peine de me faire le coup du job d'été, ton voisin t'as balancer en me disant que tu bossais ici toute l'année''

Et merde ! Je le retiens Mr Yamada, il aime trop parler, une vrai mégère.

[Kiribaku] Le droit au bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant