Chapitre 24: Veillée

2.8K 168 267
                                    

pdv Bakugo :

Mais qu'est ce qui venait de se passer ?

Qu'est ce qui lui prenait à shitty hair de s'énerver contre le Dragibus comme ça ?

Qu'est ce qui lui prenait surtout de piquer une colère pareille ?

D'habitude, c'était moi qui faisait ça , pas lui...

Lui, il était plus du genre à encaisser et à sourire. À la limite il l'aurait rembarré, mais jamais il ne se serai énervé comme ça.

Ce n'était pas normal.

Quelque chose le travaillait...

Ce n'était pas la première fois que je me faisais cette réflexion.

J'avais déjà remarqué ces derniers temps qu'il était différent de d'habitude. Il était moins enjoué, il passait moins de temps avec moi ou les autres. Dès qu'il le pouvait, il s'isolait.

Et que ce soit à l'entraînement ou en cours, il avait du mal à suivre, ou du moins, plus que d'habitude.

Même physiquement, il avait changé. L'autre imbécile avait remarqué le plus évident, c'est à dire ses marques, mais il y avait d'autres choses.

Ses cernes étaient devenues très creusées, ses traits étaient tirés, même s'il tentait de les cacher, je les avait remarqués. J'avais aussi l'impression qu'il avait perdu un peu de poids.

Mais une autre chose me dérangeait par dessus tout : c'était son sourire.

Bien qu'il cachait souvent de la tristesse et de la fatigue, son sourire était presque toujours sincère, du moins avant. Maintenant c'était juste un sourire de façade pour donner le change, pour qu'on ne lui pose pas de questions, pour qu'on lui foute la paix.

Les autres ne remarquaient peut-être pas, mais moi si. Quelque chose n'allait pas chez Kirishima.

Au début, je pensais qu'il passait juste une partie de ses nuits à jouer aux jeux vidéo ou qu'il avait simplement du mal à s'adapter au nouveau rythme de vie que l'internat nous imposait vu qu'il avait l'habitude de bosser tous les soirs.

J'avais essayé d'aborder le sujet avec lui pour tenter d'ouvrir le dialogue et de comprendre ces changements. Mais à chaque fois, il esquivait la question.

Je ne voulais pas non plus le brusquer, le pensant suffisamment grand pour savoir quand demander de l'aide.

Comme il s'était déjà ouvert un peu à moi, je pensais comme un con qu'il continuerait. Mais non, ce trou du cul pensait que se renfermer sur ses problèmes était une meilleure idée...

Tch ... C'était surtout que je ne savais pas comment l'aider sans en faire trop, ou plutôt sans l'enfoncer voir l'énerver davantage.

Je ne voulais pas dépasser les limites, être ami ne voulait pas non plus dire s'immiscer sans scrupule dans l'intimité de l'autre. J'allais pas non plus l'accompagner pour pisser, fallait pas déconner non plus.

Mais là c'en était trop, j'avais voulu le laisser se gérer mais non seulement il ne gérait rien, en plus il se faisait du mal, et je ne pouvais pas le laisser comme ça, il fallait que j'intervienne.

Je ne pouvais pas laisser Eijiro dans cet état.

J'étais ... inquiet ?

Raaaaah il faisait chier tête d'ortie !!!

Mais putain oui, j'étais inquiet, je ne pouvais pas laisser celui qui occupait mes pensées dépérir sans rien faire.

Mais comment je pouvais faire ?

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 15, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

[Kiribaku] Le droit au bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant