Chapitre 14: Tracas

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À peine une heure après la fin de ce jeu, le bus s'arrêta pour que nous fassions une pause pour nous dégourdir les jambes, enfin c'est ce que nous pensions.

Me rendant assez vite compte du traquenard je tenta de faire remonter la classe dans le bus mais sans succès. Après notre chute nous avons rejoins le camp à pied ensemble tout en nous battant contre ces saloperies de golems.

Au moins le ton du séjour était donné. Nous passâmes le jour suivant à fortifier nos alters ; pour ma part je dû encaisser les attaques de Mashirao avec mon alter que j'activais encore et encore afin d'augmenter sa durée d'activation et sa résistance. Après cet entraînement plus qu'épuisant et le repas que nous avons préparé, moi et les autres recalés de l'examen pratique durent supporter plusieurs heures de cours de rattrapage .

Je ne savais pas ce qui était le plus horrible : les cours assommants ou Monoma qui l'ouvrait toutes les 5 minutes pour nous narguer ? Difficile a dire.

Mes camarades peinaient à rester éveillé, j'ai dû passer la moitié de mon temps à donner des coups de pieds dans les tibias de Denki qui piquait du nez, déjà que c'était pas une flèche, s'il dormait pendant les rattrapages, on était pas rendus.

Contrairement aux autres je résistait à la fatigue, habitué à peu dormir à cause du lycée et du travail à la supérette combinés, mais aussi et surtout à cause de mes cauchemars.

Après plusieurs heures de cours sur les lois super héroïques, Monsieur Aizawa nous laissa partir dormir.

Je partit en direction du dortoir avec la bande de zombie qui me servait d'amis.

Alors que les autres rentraient dans le bâtiment, je vis quelque chose bouger plus loin, intrigué je partit voir de quoi il s'agissait.

Arrivé à hauteur de ma vision, je vis une silhouette assise sur un tronc, avec l'éclairage que nous offrait la lune, j'aurais put voir de qui il s'agissait si la personne n'avait pas une capuche sur la tête. Je m'approche alors sans bruit, méfiant .

Mais je ne fût pas assez discret car la personne se retourna et leva le bras sûrement afin de jeter la pierre qu'il tenait dans le creux de sa main, mais il se stoppa net dans son mouvement en me voyant et souffla:

-''Bordel t'es con j'allais te fracasser la tronche !''

Tout en parlant, il ôta sa capuche, laissant apparaître ses cheveux d'un blond très clair où se reflétait la lueur pâle de la lune, en voyant ça je me calma, C'était juste Bakugo.

Il rajouta

''Qu'est-ce que tu fous là shitty hair, t'es pas sensé être en rattrapages ?''.

''Si mais on viens de finir et j'ai vu du mouvement et je me demandait ce que c'était, et me voilà. Est ce que tu peux baisser ton arme s'il te plaît, je viens en paix''

Dis-je en levant les bras au dessus de ma tête afin de le taquiner.

Il semblait ne pas comprendre, je lui montra d'un signe de tête son bras levé qui tenait encore la pierre. Comprenant enfin il baissa le bras et lâcha mollement le projectile au sol.

Je baissa également les bras, ma comédie n'ayant plus lieu d'être. Nous restions comme ça un petit moment à nous regarder.

Je lui demandât alors, intrigué :

''Et toi pourquoi tu dors pas ?''

''De quoi je mêle, t'es pas ma mère !''

''Bon ok, je reformule : qu'est ce que tu fait ici ?''

[Kiribaku] Le droit au bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant