Chapitre 6: Renégat !

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Je suivis sans broncher, Harrison qui semblait contrarié par ma présence. Il m'emmena vers le gymnase et ferma la porte avant de se tourner vers moi:

-"Bien Caleb. Pour commencer tu vas me dire où est-ce que tu as "volé" ce collier ? Fit-il en croisant les bras.
-Je ne l'ai pas volé ! C'est quelqu'un qui me l'a donné, declairai-je en faisant de même.
-C'est impossible ! Jamais Darkvord n'aurait donné ce collier, annonça Harrison en prenant un ton agressif.
-Il est mort !"Lâchai-je sèchement en me penchant vers lui.

De loin Harrison me paraissait plus grand mais il était plus petit que moi. Je le dominai tandis que ses questions me tapaient sur le système, faisant monter en moi une rage injustifiée. Pourtant sa question ne me déstabilisait pas. Comme si lui et moi savions pertinemment, ce qui s'était passé ce soir là. Il ne broncha pas et contracta sa mâchoire carré, pour me montrer sa colère:

-"Qui l'a tué Mr le génie ? Demanda Harrison en s'éloignant un peu.
-Tu ne sais pas ? Je pensais que tu savais tout sur tout, fis-je ironiquement.
-Très spirituel. Plus sérieusement... Dis moi qui a tué Darkvord et surtout ce qu'il t'a dit avant de te donner ce collier, auquel il tenait particulièrement, annonça Harrison qui semblait triste.
-Un certain Haley, il l'a appelé "mon frère" pendant la conversation. Darkvord s'est fait poignardé et je l'ai rejoint après le départ de Haley, pour je ne sais quelle demeure céleste. Il m'a confié ce collier et m'a dit de trouver un certain Arion, qui m'aiderait à développer mon pouvoir. Histoire d'arrêter Haley et son coup d'état contre Kastilia et la reine, lâchai-je sans respirer.
-Oh non ! Tout mais pas ça ! Fit Harrison en se tenant la tête.
-Ouais je sais un coup d'état contre ton monde c'est grave, dis-je simplement.
-Non ! C'est moi Arion ! Ça veut dire que je vais devoir me coltiner, un ado, dans mes pattes jusqu'à ce que tu deviennes un démon digne de porter ce collier. Qui en passant deviendra ton armure personnelle, lâcha Arion d'un ton fier.
-Je sens que je vais bien m'amuser wouhou ! Minute papillon... C'est pas mes affaires tout ça, je n'en ai rien à faire de ce qui se passe à Kasti... Je sais pas quoi. Tout cela ne me concerne en rien, je vis à Miami, point. Votre querelle de, je ne sais quelle nature, ne concerne en rien les humains ! Criai-je.
-Tu n'es pas un humain !! Tu ne comprends pas ça ! Tu es un démon et si je me fie à ton aura tu fais partie d'une race qui m'est encore inconnu", déclara Arion en baissant la tête.

Je n'y comprenais plus rien. Tout ça c'était n'importe quoi ! Je n'étais rien de plus qu'un simple humain qui... Qui avait reçu un don. Je n'étais pas un démon. J'étais... Humain ? J'essayais tant bien que mal de me convaincre de mon identité et pour cela je ne pouvais le demander qu'à une personne. Une personne que je ne pensais revoir. Ma tête était remplie d'informations en tout genres, de sons étranges et de scènes que mes yeux n'avaient jamais vus:

-"Tu commences à y voir plus clair n'est-ce pas ? Ton esprit démoniaque a peut-être était scellé dans ce corps humain mais tu as encore les souvenirs de ta vie passée n'est-ce pas ? Tous ces souvenirs et rêves étranges que tu fais, c'est ton ancien toi qui essaie de revenir. Laisse le faire, annonça Harrison en me tendant la main.
-Je... Je suis Caleb Rivers ! Fils de Serena et Blake Rivers ! Deux humains normaux qui m'ont donné naissance le 23 septembre 2000 à exactement 20h50 ! Je suis humain et plus jamais je ne veux avoir à faire avec toi ou qui que ce soit d'autre de ton... Espéce ! Je n'ai rien à prouver, fis-je totalement brisé par ces révélations.
-Caleb ! Cal..."S'interrompit-il en me voyant partir.

Je pris mon sac et sortis en trombe du gymnase. Ma tête était brouillée d'idées en tout genre et de choses dont je ne comprenais absolument rien. Tout ça était totalement faux... Pas vrai ? Maman... J'avais besoin de ton aide. J'avais besoin de réponses et surtout de connaître... La vérité. Pourquoi tout ça doit m'arriver à moi ? Je n'ai jamais rien de mandé à part vivre paisiblement. Harrison me rattrapa à l'entrée du couloir, à cinq salles plus loin que la nôtre:

Heart on the skyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant