prologue

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— 1992, Brésil —

Dans la famille Da Silva Santos, un bébé venait de pousser ses premiers cris, dans la ville de Mogi das Cruzes, il y a quelques heures pour le plus grand bonheur de ses parents.

     — Alors, comment s'appellera cet enfant ? Interpella une jeune sage-femme.

Le bébé dormait paisiblement, après avoir fait du peau contre peau avec ses deux parents.

Les deux jeunes parents se regardent avec amour avant de se retourner vers la sage femme.

     — Il s'appellera Neymar Da Silva Santos Júnior.

     — Alors bienvenue au monde, Neymar.

Nadine et Neymar Senior, les parents du petit garçon, sourient à la sage femme.

Elle s'en alla quelques minutes plus tard.

Le cinq février 1992 restera gravé à jamais dans leur mémoire.

— 1992, Océan —

En plein milieu de l'océan, une jeune femme enceinte de huit mois et demi était sur le point d'accoucher. Elle venait de perdre les eaux, au beau milieu de celui-ci.

Aucun moyen de mettre au monde son enfant sur un bateau d'à peine cinq mètres carrés rempli de réfugiés.

     — Tenez bon mademoiselle, un navire est en approche.

La jeune femme hurla de douleur, tandis que certains migrants agitaient leur bras pour prévenir le bateau qui voguait en leur direction. Les gouttes de sueur perlaient sur son front, c'en devenait insurmontable.

L'embarcation était remplie de migrants, tous fuyant la guerre, en Afghanistan.

Le navire se positionna aux côtés de celui des réfugiés.

Deux hommes emmenèrent la femme enceinte, très affaiblie, dans le bateau.

Ils la firent accoucher sur le navire en lui-même.

Elle n'eut pas le temps d'entendre les premiers cris de sa fille, qu'elle poussa son dernier soupire, la mort l'emportant à ses côtés pour l'éternité.

Ils essayèrent de la réanimer, en vain. Elle avait donné la vie en perdant la sienne.

Les habitants de ce bateau s'occupèrent du nouveau né, comme si c'était le leur.

     Comment allons-nous appeler cette enfant ? Questionna un marin à son collègue.

     — Appelons-la Mercy. C'est une miraculée, un cadeau de Dieu, autant qu'elle est un prénom magnifique.

     — En espérant que les forces de l'ordre ne renvoient pas tous ces pauvres réfugiés dans leur pays, y compris cette petite.

     — Malheureusement, il y a peu de chance qu'ils acceptent.

Ils regardèrent l'enfant dormir paisiblement, se souciant de son avenir qui, évidemment, n'allait pas être tout rose.

Le cinq février 1992 restera gravé dans leur mémoire, mais pour des raisons bien différentes.

« On a quitté la maison, c'était la guerre, sûr qu'elle avait raison, y'avait rien à perdre oh non, excepté la vie. »

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MERCY
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DISCLAIMER — ce n'est pas la réelle histoire de Mercy, je l'ai détourné pour écrire comme je le souhaitais, cela reste majoritairement fictif.

j'espère que vous allez apprécier !

-trenteseptkm

mercy» NEYMAR JR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant