Point de vue de Stiles Stinliski :
Drôle de rencontre... ses gens étaient... étranges. Je ne m'imaginais pas ça à mon arrivée. J'ai déjà oublié leurs prénoms mais je ne pense pas qu'ils m'auraient été utiles de toute manière, je ne risque pas de les revoirs de sitôt.
Ils devaient simplement s'ennuyer et avaient besoin d'une petite distraction, une chose pour passer le temps. Et leurs yeux posés sur mes blessures... Je secoue mes membres en ressentant une drôle de sensation dans mon corps, un sentiment d'une profonde gêne, comme un corps étranger qu'on aurait insinué au creux de mon ventre. Je jette mes détritus, pose mon plateau et sors de la cafétéria.
Je veille à ce que personne ne me regarde et renifle vite fait mon pull, aucune mauvaise odeur ne s'en dégage, j'ai pourtant mis du parfum ce matin, en plus de mettre douché, et un de marque... je ne comprends pas.
***Je franchis le seuil de la porte de chez moi
_Papa ? Je demande hésitant
Aucune réponse.Je souffle de soulagement, me déchausse et vais dans la cuisine pour m'attraper une bière. Je ne suis pas alcoolique et je sais que ce n'est pas bien d'en consommer à mon âge mais je pense avoir le droit, je peux me le permettre au vu des circonstances désastreuses de ma misérable existence.
J'ai besoin de décompresser, d'évacuer le stresse accumulé. Je décapsule ma bière et sors de la pièce, je bois une gorgée avant de m'étouffer et que tout ne retombe sur mon tee-shirt, merde ! J'en ai dans le nez !!! punaise ! Je m'étouffe quelques temps et pose une main sur mon coeur, les yeux fermés.
Je respire doucement pour calmer mon rythme cardiaque, il m'a fichu la peur de ma vie ! Mon père est en fait allongé par terre. Je fronce le nez, baignant dans son vomis... l'odeur nauséabonde est ignoble, infecte. Cette simple vue serait suffisante pour vomir à mon tour, j'ai l'estomac tout retourné, beurk, en même temps ce n'est pas étonnant vu tout ce qu'il a ingurgité hier, et probablement aujourd'hui aussi. Une des raisons pour lesquelles je ne bois que très rarement. Pour rien au monde je voudrai devenir comme lui.
Je décide de ne pas le réveiller. Non je ne cherche pas à me venger, je sais juste que pour mon propre bien il vaut mieux ne pas le réveiller. Je ne suis pas maso ! J'ai retenu la leçon avec le temps, puis je n'ai pas trop envie de n'éttoyer son vomis à sa place, ce qui m'attends si je le fais.
Bref je monte dans ma chambre, jette mon sac par terre et m'avachis sur mon lit. Inutile de préparer mon sac pour demain, les 2/3 premiers jours ça ne sert toujours à rien, nous ne faisons rien, aujourd'hui n'a été qu'ennuie et charabia de la part des enseignants. Pas d'amis potentiels.
Ce lycée est vraiment... indescriptible et je n'ai pas encore vraiment décidé si c'était un point positif ou non, sans commentaire. D'ailleurs les lycéens ici sont vraiment... spéciaux ! D'après ce que j'ai eu le loisir et le déplaisir de constater. Et surtout coincés dans un stéréotype à eux seuls ! Entre les populaires ; garçons hypers "baraqués" qui jouent à la crosse et qui se la pète, Pompom girls canon un peu écervelé habillé de tenue un peu trop courte à mon goût, qui se croyent tout permis et les loosers ;
les geeks "puceau", les intellos "qui ont obligatoirement des lunettes" et les gothiques qu' "ils" qualifient de trop "étranges".Je ne sais pas exactement de quelle catégorie je fais partie mais... il est certain que je ne suis pas des "gens cool", je suis un peu à part, dans le genre qui se fait frapper par les plus "respectés", vous voyez... les "paumés" pour les reprendre.
C'est peut-être pour cela que je me méfie autant de ceux qui se sont permis de me rejoindre durant mon repas ce midi. Ils veulent peut-être juste se moquer de moi en me faisant croire qu'ils sont mes amis pour mieux me détruire avant de me jeter et m'humilier.
En général c'est de ceux qui ont l'air le plus gentil dont il faut le plus avoir peur. Je vais m'afférer de les éviter et à continuer d'avoir peur dans ce cas. Je les fuirai comme la peste. Je ne suis pas parano je suis juste le résultat d'un type dont on s'est trop servis, trop moqué, qu'on a trop frappé, à qui on a trop menti.
La patience ce n'est pas mon fort et ma confiance a été mise à rude épreuve, beaucoup trop de fois pour que je sache et puisse à nouveau l'utiliser, je ne peux plus, je N'EN peux plus, je ne veux plus. Et je ne survivrai pas à une autre chute je crois. Fragile je suis, fragile je resterai, malheureusement.
J'en suis arrivé à un tel point que je ne cherche même plus à me faire aider. Je ne veux pas qu'on m'aide, je n'ai pas besoin que l'on m'aide et ce serait inutile. Je suis une cause perdue et il n'y a plus rien à sauver. Je soupire et me déshabille avant de me glisser sous les draps.
Je finis ma bière et m'allume la télé.
***Il est actuellement 23 heures moins 10, j'ai eu le temps de regarder 1 saison et demie de ma série lorsque j'en ai eu marre.
Je néglige le dîner n'ayant guère faim et prépare mes habits pour demain afin de gagner du temps. Je vais ensuite sous la douche.
Je me savonne de mon champoing à la vanille, oui je sais ce n'est pas très masculin mais je m'en fiche j'adore cette odeur, c'était celle que ma mère portait tout le temps sur elle. Je veille à ne pas trop appuyer sur les blessures encore fraîches.
Puis après avoir fini je sors et me sèche. Je me brosse les dents et entreprends de mener à bien l'un de mes rituels dont je ne peux me défaire. Une fois fait je désinfecte les plaies et bande mes poignets. Je crois avoir appuyé cette fois-ci, beaucoup trop fort. Le sang coule abondement, cela risque de laisser de sacrées marques.
La vue du sang me fait légèrement tourner de l'oeil ou peut-être que c'est justement parce que je saigne un peu trop...
Je n'éttoie la salle de bain et sors vêtu uniquement d'un boxeur en guise de pyjama puis me faufile sous les couvertures, je pousse suite à cet acte, un soupir d'aise.
J'active mon réveil pour 5 heures 30 du matin, oui je sais c'est assez tôt étant donné que les cours ne commencent qu'à 8 heures demain mais j'aime me lever de bonne heure.
Il ne faut que peu de temps avant que je tombe de fatigue dans un sommeil profond et réparateur je l'espère et sans mauvais rêve si possible, qui depuis mon arrivée ici, se sont multipliés et qui sont de plus en plus étranges et insensés.
J'ai fait une erreur quant à la capacité de mon corps d'encaisser, mon énergie n'est qu'illusion et je doute pouvoir me réveiller avant plusieurs heures consécutives de repos. Je suis éreinté... Ça m'apprendra.
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{Les premiers chapitres sont les plus décisifs, c'est lors des 2/3 premiers chapitres que l'ont choisis si l'on a envie de continuer ou non de lire l'histoire, ils sont donc très importants, pour l'instant les chapitres, je l'avoue, ne sont pas très intéressants, et sont plutôt fades ! Et celui-ci plus que les autres est pour ainsi dire inutile. Nous n'entrons pas encore dans le vif du sujet mais j'espère justement que cela ne vous arrêtera pas car les chapitres à venir seront plus mouvementés et j'essaierais de m'améliorer. En général j'appartiens au genre de fille qui se lasse vite, très vite donc la règle des premiers chapitres ne me fait pas exception voir le TOUT PREMIER chapitre en ce qui me concerne ! Si les chapitres sont trop moue et pas très accrocheur je vais quitter l'histoire, je vais la garder certes mais rares sont les fois où je continue la fiction alors je préfère vous prévenir. Les chapitres ne seront pas tous comme ça mais je m'excuse quand même parce que moi-même je me rend compte qu'ils pourraient être mieux... 😕 j'aimerais beaucoup que vous n'abandonniez pas encore l'idée de terminer l'histoire pour l'instant. Voilà je vous souhaite une bonne journée, fin de journée ou même une bonne nuit ( qui sait ?) ;)
N'hésitez pas à laisser des commentaires ça me ferait très plaisir♡}
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Détruit //Sterek//
Fiksi PenggemarLorsque Stiles Stilinski emménage à Beacon-hills avec son père, qui vient d'être nommé shérif de la ville, une meute de loup-garous est immédiatement attirée par la bouleversante façon dont les yeux de Stiles expriment la tristesse et le désespoir q...