Chapitre 14

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PDV Ilona :

Le lendemain, j'étais encore en train de dormir quand je sentis une lame froide collée à ma gorge.

J'ouvris les yeux et découvrit Eyan.

-J'aurais pu te tuer, me fit-elle remarquer.

-Mais tu ne le feras pas.

-Si j'avais été un ennemi je n'aurais pas hésité.

-Tu n'en es pas un.

-Effectivement. Je veux que dans cinq minutes sans fautes tu sois prête dans le salon.

Elle sortit de la pièce sans même vérifier si j'appliquais son ordre.

Mais qu'est-ce qui se passe ?

Je m'habillais en quatrième vitesse avec un legging noir et un T-shirt blanc avant de la rejoindre dans le salon.

Elle jeta un rapide coup d'œil à ma tenue, approuva d'un hochement de tête. Puis m'observa d'un œil asséré avant de me tendre une lettre.

Décidément, il semblerait que les résistants aient développé une passion pour les moyens de communication vintage.

J'ouvrais l'enveloppe et lisais rapidement son contenu :

R.E.S.U.L.T.A.T.S. D.E.S T.E.S.T.S D.E. M.A.D.E.M.O.I.S.E.L.L.E I.L.O.N.A V.A.N.O.J.O.S

1) endurance 7/10

2) réflexes 10/10

3) observation 7/10

4) discrétion 6/10

5) phobies épreuve non passée en raison d'une interruption

6) connaissances 8/10

7) organisation 3/10

8) combat 10/10

9) agilité 9/10

10) intelligence 8/10

11) force 8/10

12) analyse des comportements 5/10

poste obtenu : ESPIONNE

Je regardais Eyan.

-Je suis une espionne ?

Elle hocha la tête. Ses yeux s'étaient embués le temps d'une seconde mais elle fit disparaître toute trace d'émotion de son visage en un battement de cils. A tel point que je me demandais si je ne m'étais pas trompée.

-C'est moi qui suis chargée de te former. Tu as pleins de choses à apprendre si tu veux ne serait-ce qu'espérer rester en vie.

Elle sortit une carte de sa poche et s'approcha de la serrure de la porte d'entrée.

Elle la déposa dessus et la porte s'ouvrit.

Je sifflais d'admiration devant ce petit bijoux technologique. D'ordinaire, ce genre de cartes passe-partout étaient réservées à l'armée russe.

- Grace au soutient de l'Amérique libre, nous pouvons obtenir ce genre de choses, m'expliqua Eyan, mais cela reste rare. Celle-ci par exemple, c'est moi qui l'ai volée aux russes.

Elle me laissa passer et pile au moment où j'allais dépasser l'encadrement de la porte, je sentis la même lame froide que ce matin, collée dans mon dos.

-Tu m'as encore laissé une occasion de te tuer.

-La prochaine fois je ferrais plus attention.

Je me retournais pour essayer de lui prendre la lame mais elle avait anticipé mon coup et fait disparaître l'arme dans ses habits.

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