Chapitre 17

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-Votre nom ?

-Ilona Parrantas.

-Votre âge ?

- 21 ans.

-Vous faiîtes jeune pour 21 ans.

-On me le dit souvent.

L'examinateur écrivit deux trois choses sur son rapinf et je frissonnais. Pourvu qu'il ne découvre pas la véritable raison de ma recherche d'emploi.

-Vous avez fait des études ?

-Un peu d'hôtellerie.

-Mmh, intéressant.

Cela vous dérange-t-il de porter des talons ?

Je réprimais une grimace mais hochais négativement la tête.

-Des indispositions particulières ?

-Non aucune.

-Êtes vous capable de maîtriser vos émotions correctement ?

-Bien sûr, cela va de soi.

-Êtes vous capable de vous battre ?

Je me mordais la lèvre en faisant mine d'être gênée.

-Je suis désolée mais non. Si il y a un attentat contre la personne qui m'emploiera, je ne serais pas apte à le ou à la défendre.

-Ne vous inquiétez pas, souri-t-il, cet endroit est très bien protégé, il ne risquent rien.

Je souriais en coin, s'il savait.

Cela faisait environ une demie heure que je m'étais infiltrée dans la dépendance du président russe en me faisant passer pour une jeune fille en quête d'un emploi. Ce qui n'était pas totalement faux. J'avais modifié mon nom de famille et avaits troqué mes habituels jeans et T-shirt contre un chemisier blanc et une jupe noire. Il FAUT que j'aie un emploi de serveuse dans cette maison. Comme ça je pourrais espionner correctement ses occupants.

-Et bien mademoiselle, votre cas est fort intéressant conclu-t-il en interrompant mes pensées. Je vous laisse passer aux examens moraux et physiques.

-Merci bien.

Je me levais et repassait rapidement ma jupe noire avec mes mains. Je courbais légèrement la tête en signe de respect et sortais de la pièce.

Un soldat russe m'y attendait. Je n'étais pas armée, s'il découvrait que j'étais ici en tant qu'espionne, je ne donnais pas cher de ma peau. Je lui adressais un signe de tête. Pour signifier que je ne ferais rien et il me répondit de la même manière.

Depuis la fin de mon entraiînement physique, Eyan avait entrepris de me former sur toutes les manières de bienséance et de politesse russes et américaines. Elle avait aussi commencé à m'apprendre tous les rudiments du russe. C'était extrêmement énervant "Le petit doigt" par- ci "tiens -toi plus droite" par là, "Mais non on ne dit pas ceci, on dit cela". Et puis il y avaist aussi les fiches que je devais apprendre par cœur et les...

-Mademoiselle ? Vous allez bien ? Me demanda le soldat avec un accent russe plus que marqué.

-Oui oui, c'est bon.

Quelle idiote, je ne dois pas me faire remarquer. Il FAUT que j'ai ce fichu poste de bonne à tout faire dans la maison du président de Russie.

Le garde me guida jusqu'à une autre porte et s'appuya contre le mur pendant que j'entrais.

-Bonjour.,Me salua un homme de petite taille, sans doute l'examinateur moral.

-Bonjour.

-Vous êtes Ilona Parrantas ?

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