La chanson dans MEDIA est à écoutée pendant la lecture de ce chapitre. Enjoy :)
NATHAN:
Je me réveille. Près de Jade. Sa respiration est calme, on pourrait croire un instant que c'est un ange. Elle est magnifique mais elle est dévastée. Je ne sais pas pourquoi elle a fais ça, mais je ne la laisserais jamais reccommencé.
JADE:
- Hey...
- Salut... je réponds doucement.
- Je voulais que tu me promette quelque chose.
- Heu.. ok.
Il se rapproche de moi et me chuchote à l'oreille:
- Ne recommence plus jamais d'accord ?
Il me fait peur. Comme le soir où j'étais saoule. Je réponds après quelques minutes de silence.
- D'accord.
Il expire comme si il avait retenu sa respiration attendant ma réponse. Il m'embrasse sur le font et me resserre dans ses bras. Je me sens beaucoup mieux.
JADE:
- Mon père n'a pas voulu que je vienne avec toi à Paris. Nous nous sommes disputés et j'ai tout de suite penser à ma mère. Elle est morte quand j'avais 10 ans. Elle m'aurait tout cédé si j'avais voulu. Les caprices, le voyage à Paris... Et ses photos, ses robes, ses recettes de cuisines... Mais mon père a tout jeté. Il y a 2 ans. Je ne lui ai pas pardonné j'imagine. Depuis on se dispute souvent et on est en froid. Quand à mes poignets... ce n'est pas la première fois.
- J'avais un besoin maladif d'exprimer mon ressentit. Ma douleur. J'étais seule, sans amis, et sans ma maman.
J'ai une boule dans la gorge, les larmes me montent aux yeux.
- Et je ne pensais jamais m'en sortir... J'ai appris tout toute seule. Sans ma maman.
Ma voix tremble et je ravale plusieurs sanglots.
- Et je n'avais plus fais ça depuis des années... Mais c'est la goutte qui a fait débordé le vase tu vois et je n'exprime pas mes sentiments en général. J'ai toujours l'impression que je vais être jugée, ou bien rejetée.
Je m'arrête et j'attend sa réponse. 5 petites minutes. Des années pour moi.
- Je ne t'abandonnerais jamais, et je ne vais pas aller à Paris.
- Mais pourquoi ? Tu en avais très envie.
- Je ne te laisse plus seule.
- Ne sois pas tétu... Tu dois aller à Paris.
Il soupire. M'embrasse encore sur le front et se lève.
Il contourne le lit, et se met devant moi.
- Je vais te laisser te reposer, il est tard.
Il est 20h30, on a dormi autant que ça ? Mince.
- Okay...
- Ça va aller ?
- Oui, Oui..
- D'accord...
Il me sourit et sort. Je l'entends descendre les escaliers et fermer la porte en sortant. Je respire fort. Mon dieu que ce garçon est parfait.
Je me rendors lentement.