2*** LA FIN ET LE COMMENCEMENT

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*TUT* *TUT* *TUT*
-ROOOOO ENCORE CE FICHU RÉVEIL!!! *pourquoi est-il obligé de sonner tous les jours à la même heure ?!*
Non sans difficulté je parviens à me redresser sur mes deux jambes. Commence alors ma routine matinale:
•Se regarder dans le miroir afin de voir ce que les dégâts de la nuit et les pleures du soir ont causés (cernes de 10km, plis sur la joues, sueur qui fait coller les vêtements et cheveux en bataille) Génial de quoi bien commencer la journée.
• Aller prendre une bonne douche avec beaucoup de savon.
• de démêler les cheveux et si le courage est la essayer de les dompter en une coiffure sophistiquée.
• Se planter devant la garde robe et penser très fort qu'on a rien à se mettre.
• Pour au final se dire qu'on va mettre un gros sweat et un pantalon bien large à fin de cacher sa poitrine imposante, ses hanches marquées et ses fesses bien rondes.
• Attendre l'aboiement de sa mère pour se mettre à table.
• Manger... De la nourriture? Parce que oui je ne suis pas sûre qu'on puisse appeler ça de la nourriture.
• Éviter de regarder le démon dans les yeux pour ne pas se recevoir de remarques.
• Prendre son sac qui contient le tablier du café.
• Mettre des chaussures confortables.
• Et pour finir profiter du quart d'heure de liberté qu'on a sur le chemin entre "chez soi" et le boulot...

Trois heures de service incessants à danser entre les tables d'un café miteux, à recevoir des sifflements et autres altercations avec les clients.
Mon service fut stoppé par un appel qui se disant important d'après mon patron et à en juger la tête qu'il tirait j'en conclus que ça devait l'être et pas qu'un peu. Il me tendit le combiné. Au bout du fil, je reconnus la voix de Marie, la meilleure amie de ma génitrice. Elle était dépitée et avait l'air perdue j'ai essayé de la rassurer comme j'ai pu et au bout d'un moment elle m'annonça le décès de ma "mère". Cela ne m'affecta guère... Je peux même dire que cela m'envoyais heureuse. Elle me coupa tout à coup dans mes pensées en me faisant comprendre que ma mère avait sur le dos de nombreuses dettes. Elle m'annonça la somme que celle-ci devait rembourser par ci par là... plus de 53000 euros. La maison lui avait déjà été retirée ce qui voulait dire que je me retrouvais à la rue... Elle continua:
- Tu sais que je suis la plus proche amie de ta mère... Et malgré ce qu'elle fait endurer à son entourage, elle avait un bon fond. Quoi qu'il en soit je serai toujours là pour toi alors si tu as un problème n'hésite pas. Je ne peux malheureusement pas te garder chez moi... Je suis désolée tiens le coup Alice.
Elle me fait rire celle là... Je m'en fou de ma mère la seule choses qui me préoccupe vraiment c'est de trouver un endroit... Mon patron qui était resté à côté de moi me dit:
- Tu sais que j'ai toujours été quelqu'un de dur mais sache que je reste un homme et j'éprouve énormément de tristesse à ton égard... Je suis désolée. Je te donne congé pour la semaine on se revoit lundi tâche d'être en forme! (*clin d'oeil)
*qu'est ce qui lui prend tout à coup? Adrian à toujours été imbuvable envers tout le monde... Ça doit être le décès il essaie sûrement de me faire revenir lundi pour servir 10 fois plus.*
Bon ben ça y est... Je suis dehors, devant la vitrine du café et en ce mois de septembre il fait déjà frais. Un léger frisson parcourut ma colonne vertébrale et vint prendre place dans le creux de me nuque. Je me sens vidée et je n'ai nulle part où aller...

Alice marcha un moment dans les rues fraîche de Paris. Soudain elle se rapella qu'un château abandonné était situé à 3 rues de là.

*cet endroit me paraît bien pour passer la nuit je suis épuisée et je n'ai aucun courage de me mettre à la recherche d'une personne qui voudrait de moi pour ce soir.*

Arrivée devant l'entrée elle aperçut un gigantesque portail légèrement rouillé.

*Cette bâtisse doit être inhabitée depuis au moins 100 ans!*

Elle poussa la grille et pénétra dans un jardin sauvage qui autrefois devait coupé le souffle aux visiteurs. Il était très long et quand elle arriva enfin devant la porte du château elle fut surprise de n'y voir aucun cadenas. Le hall était prestigieux et donnait une impression de grandeur irréelle avec les hautes fenêtres de style gothique. Ne parlons pas des voûtes...
Elle monta alors un escalier entièrement de marbre et ouvrit la porte qui l'avait attirée le plus.
Derrière cette porte se trouvait une présumée chambre dans laquelle un prestigieux lit en bal d'aquin trônait. Dès qu'elle y prit place, elle tomba dans un lourd sommeil.
Ce ne fut pas les rayons du soleil qui la réveillèrent mais un homme... Un homme qui pourrait bien changer le destin de la jeune femme.

Une rencontre inattendue♡bdsm♡shibari♡Où les histoires vivent. Découvrez maintenant