Une rencontre inattendue♡bdsm♡shibari♡

7*** VÉRITÉ

- Pourquoi... Pourquoi!
- Alice? Ça ne va pas?
- Bien-sûr que ça ne va pas!!

Elle se leva et partit en direction de sa chambre en courant. A peine eu-t-elle le temps de fermer la porte et se jeter dans le lit en sanglots que Erik entrait à son tour. Il s'approcha lentement d'elle, essayant de ne pas la brusquer plus.

- Dégagez!
- Je ne comprends pas. Que vous arrive-t-il?
- Fouttez le camp bon sang!
- Non.
- Laissez moi... Je vous en prie.
- Je ne partirai pas avant d'avoir eu une réponse. Toute à l'heure vous avez dit pourquoi et êtes partie en pleurant. Puis-je savoir pourquoi?
- Cela ne vous regarde pas.
- Vous savez je pense que parler pourrait vous libérer d'une lourde charge.
- Que voulez vous que je vous dises de toute façon?! Je ne vous connais même pas!
- Vous ne me connaissez pas en effet. Pourtant vous avez accepter de vivre chez moi.
- ...
- Aller parlez. Ca ne sert à rien de tour garder enfouis au fond de vous.
- Vous voyez quand je vous ai raconté mon histoire et ce pourquoi j'ai atterri dans le château ?
- Oui.
- Je ne nous ai pas tout dis... En réalité mon père n'est pas parti vivre ailleurs, nous abandonnant moi et ma mère... Il est mort. C'était la personne à qui je tenais le plus. Ma raison de vivre mon modèle. La personne qui était toujours fière de moi. Quand il est partit... Il nous a tous anéantis, laissant un énorme vide derrière lui. Je dors mal je vis mal je fais tout de travers depuis la tragédie...
- Je comprends je suis désolée ça doit être terrible. Quel à été l'élément déclencheur de votre état?
- Tout d'abord... L'odeur de la cuisine mais quand j'ai goûté c'en était trop ça avait exactement le même goût que le poulet que mon père faisait.
- Je vois. Je peux arrangé ça...
- Non ça ira je n'ai plus faim.
- Comme vous voudrez... Venez quand même prendre le dessert avec moi.
- Je n'en ai pas envie.
- Et moi si alors venez.
- Je n'irai nulle part.
- C'est bien dommage je vais devoir utiliser la manière forte.
- Hein qu-qu-quoiii.

En un geste Alice fit projeté en l'air et se retrouva en position sac à patate sur l'épaule d'Érik.

- Veuillez me faire descendre immédiatement!
- Et si je ne veux pas?
- ...😡

Il l'assis sur la chaise en face de lui et lui fit comprendre qu'elle n'a va vrzi pas intérêt à partir sinon elle allait le regretter. Elle le savait bien.
Elle regarda son assiette et malgré les larmes encore présentes dans ses yeux elle ne put esquisser un sourir.

- Mais que vais-je sur ce visage?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Moi je crois que si je viens de voir un sourire arborer vos lèvres quelques instants.
- Et bien vous vous trompez!
- AHAHAH!
- Qu'est ce qui vous fait tant rire?
- La façon dont vous rougissez lorsque vous êtes mal à l'aise alors que vous essayez tant bien que mal de le cacher.
- ........

Une fois le dessert fini, Erik lui proposa de lui faire visiter le parc de la résidence, ce qu'elle accepta avec grand plaisir. Elle avait besoin de s'aérer les idées pour les remettre en place. Ces deux derniers jours avaient été remués. Elle alla chercher un énorme manteau en fourrure. Il était tout doux et chaud.

*dehors*
- Septembre est une de mes saisons préférée.
- Moi je préfère mai.
- Je voulais savoir Alice.
- Quoi donc?
- Quelles activités aimez vous pratiquer?
- C'est une très bonne question. Quand j'étais petite je passais presque tout mon temps à patiné sur la glace et danser partout où j'allais.
- Voilà de très beaux loisirs. Vous avez arrêtez?
- Je n'ai plus de temps à y consacrer avec le boulot et ma mère qui était titanique.
- Si vous le pouviez, recommenceriez-vous?
- Je pense que oui. Malheureusement cela est impossible. Je commence à être fatiguée je vais rentrer. Passez une bonne soirée Erik.
- Vous aussi Alice.

Alice entrait dans sa chambre se changea, mis un pyjama en soie satiné beige. Elle se dirigea vers la fenêtre pour fermer les rideaux lorsqu'elle aperçu Erik. Il était resté dehors et était allongé sur un banc. Il avait l'air d'observer les étoiles. Elle fut coupée dans sa contemplation par un mystérieux coup de fil. Qui pouvait bien l'appeler à cette heure tardive?