Garder la foi

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Notes d'auteure :

Désolé pour l'attente. Je sais que je poste plus tôt d'habitude, mais j'ai encore quelques soucis avec ma chienne qui ne se sent pas dans son assiette depuis hier soir. À cause de cela, je risque aussi de ne pas être très active dans les jours qui viennent, au minimum.

Et la chaleur caniculaire n'aide pas (en train de fondre dans son canapé).

J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira !

Musique pour la partie 2 du texte :

Elia Ex – Trouble (Rebel) 

— Chris était un homme adorable

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— Chris était un homme adorable. C—Comment une chose pareille a-t-elle pu lui arriver ?

— À cause de moi. Enfin... C'est ce que j'entends le plus souvent. Ne me demandez pas pourquoi l'humanité me fait systématiquement porter la faute de ses faiblesses.

Mila Barton, sœur aînée de la victime, le dévisagea en ouvrant et refermant la bouche ; ses lèvres maquillées et perlées de larmes dont l'infinitude commençait sérieusement à lasser Lucifer. Elle cligna plusieurs fois des yeux ; ceux-ci pratiquement desséchés par cet effluve de sentiments.

— J-Je vous demande pardon ?

Et il devait se répéter, de surcroît. Magnifique.

Lucifer sentit la main de Chloé presser sa manche droite avant qu'il ne puisse réagir à cette énième énonciation d'absurdités larmoyantes, sa partenaire donnant un regard d'avertissement.


Ah oui ; faire montre de tact avec la famille du défunt, que cela fût insensé ou non à ses yeux.

Il se redressa sur son siège, souriant aimablement à madame Barton au lieu de lui expliquer plus longuement tous les maux que la population terrestre lui attribuait bien évidemment à tort depuis des millénaires. Chloé retira sa main et se chargea du tact plus verbalisé qu'il peinait systématiquement à formuler envers qui que ce soit.

— C'est ce que nous nous efforçons de découvrir.

Un autre reniflement écœurant et il regarda de biais l'inspectrice ; cet interrogatoire ne menait à rien, elle s'en était forcément rendue compte, non ? L'ignorant royalement, cette dernière tendit une boîte de mouchoirs jetables à Mila, avec un sourire compatissant sur ses lèvres muettes de toute rationalité. Déchirant par endroits le mouchoir froissé, la parente de la victime poursuivit malgré tout ses sanglots agaçants.

— Votre frère avait-il des ennemis à son travail ? Des collègues avec qui il aurait pu avoir un différend peut-être ?

— P-Pas que je sache. En fait, nous ne parlions pas beaucoup de son travail... Nous ne nous parlions plus beaucoup depuis quelques mois.

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