(à quatre mains avec @ Monochromicon)
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La revanche des anciens - Part 1/4
On ne va pas se mentir, ça n'a pas été de tout repos.
Au début on les a pris pour des gusses plutôt pacifiques.
Il faut dire qu'ils ne ressemblaient pas à grand-chose.
Surtout, ils avaient de bonnes histoires à raconter, alors on ne s'est pas méfiés.
Quand ils ont commencé à vouloir nous pendre par les pieds, on a eu un doute.
Mais ils disaient que c'était une tradition de chez eux.
Alors on a laissé faire, par courtoisie.
C'est quand les premiers Billys se sont retrouvés enduits d'oursins qu'on a pris peur.
Ces sauvages attaquaient de toute part, sans prévenir, avec un sourire malsain gravé sur leurs visages.
Rapidement, on s'est retrouvés dépassés par leur nombre.
Peu armés, mal préparés à un tel déchaînement de fureur, on a dû se replier en désordre.
On avait été de tous les conflits depuis la nuit des temps.
On avait traversé l'Eurodance, l'apogée de Diam's, la Tektonik.
Mais on était toujours debout.
Quelque part on peut comprendre qu'ils aient eu de l'admiration pour nous.
Que cette admiration se transforme en haine jalouse, c'était à prévoir.
Mais qu'ils soient aussi nombreux, c'était une surprise.
On a tenu bon sur nos appuis pendant quelques heures, en vain.
Ils avaient été les instigateurs de cette rixe aussi sournoise qu'imprévue.
Nous fûmes vaincus.
La revanche des anciens - Part 2/4
Et notre long exode commença.
Il dura une éternité.
De ces éternités assez longues pour ne pas en voir la fin.
Jusqu'au jour où, casqués et affûtés, notre résistance se mua en riposte.
Notre cible nous apparut claire sans que nous n'ayons à l'évoquer : dézinguer leurs deux leaders autoproclamés.
Une soi-disant déesse de l'antiquité, affublée d'un totem en forme de crâne qu'elle espérait vainement capable d'effrayer l'adversaire.
Et un mec au nom curieux dont on ne savait pas s'il se prononçait comme « pageot » ou comme « capote ».
On savait qu'ils n'étaient que des pantins à la solde d'une organisation Oursilluminati bien plus puissante.
Mais peu importait, on était enfin face à face, devant leur minable forteresse, après tant de temps à ruminer notre vengeance.
Ils ont chargé droit sur nous dès qu'on fut à portée.
Ils étaient une horde gigantesque.
Tout ce que l'Oursin-Monde comptait de raclures de chiottes nous fondait dessus.
La plupart avaient encore le lait de leur mère qui leur coulait du nez, mais ils ne manquaient pas d'insolence.
Au milieu de ces troupes, nous apercevions distinctement leurs prétendument redoutables lieutenants.
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Micro nouvelles - Premiers émois
Short StorySur twitter depuis quelques temps, l'excellent @_KeoT_ (@KeoTauteur) propose à une petite troupe toujours plus grande d'auteurs de rédiger un texte libre, chaque jour, sur une image issue de la bibliothèque de @archillect. Adepte, et chanceux partic...