Je pense qu'on a tous une perception différentes de ce que sont les choses telles que la vie, la mort, la tristesse, la douleur ou encore l'amour.
Parfois ça engendre des grandes colères, car personne n'est tout à fait d'accord sur la façon dont on doit les voir.
Certains adolescents qui voient la vie comme une fatalité se disent qu'ils doivent en profiter à cent mille pour cent, ce qui provoque des disputes avec leurs parents qui ne sont pas d'accord avec leur façon de profiter. Et parfois, rien qu'à cause de ça, la famille éclate.
D'autres pensent qu'après la mort il y aura une nouvelle vie, et qu'après ça ils vivront plus heureux, alors ils font ce qu'on leur dit de faire sans se soucier de si oui ou non, ça leur plaira.
Parfois la tristesse et la douleur sont confondues, et mélanger en un seul et même sentiment. On dit que souffrir rend triste, ça doit lier.
Quant à l'amour, personne ne sait d'ou ça vient. On tombe amoureux, ou on se fracasse la gueule d'amour, personne ne comprend et personne ne choisit. Peut être vas-tu te rendre compte qu'au bout de trois ans de relation, tu ne l'aimais pas. Peut être que t'aime le plus grand connard de ton lycée, et tu sais pas pourquoi. Peut être que t'es pas hétéro. Peut être que t'as rencontré l'amour de ta vie à cinq ans. Peut être que tu le rencontrera à cinquante ans. Peut être que t'es gay et que t'assume pas ou alors t'assume à fond et c'est génial. Peut être que tu fais des nudes avec la personne que t'aime mais qu'elle le sait pas. Peut être que t'as envie de sortir avec ta meilleure amie. Peut être que ton mec habite à huit cent kilomètres de toi. Peut être que tu sors avec quelqu'un juste pour lui faire plaisir. Peut être que t'aime juste l'idée d'aimer ou alors t'es vraiment amoureux. Quoi qu'il en soit, et quelle que soit la façon dont tu vois l'amour. Qui que tu aimes, tu as le droit. Tu as le droit d'aimer. Parce que même si t'es t'es pas d'accord avec ma façon de voir les choses, l'amour est le plus beau des sentiments, tu t'en rendras compte un jour. Parce qu'on s'en rend tous compte un jour, même moi, la fille qui croyait le moins en l'amour.
Alors, si vous avez envie de lire l'histoire d'une condamnée amoureuse, restez.
Mais n'oubliez jamais de vivre.*
Je pars du principe que notre vie est banale jusqu'AU jour. LE jour où tout change. Tout devient beau, ou douloureux. Mais tout change. Pour moi, j'ai longtemps pensé que ce jour était le jour où on m'avait diagnostiquée d'un cancer des poumons. J'avais treize ans.
A partir de ce jour, tout a changé dans ma vie. Je n'étais plus l'enfant parfaite, alors mes parents me confièrent à l'hôpital. Et pendant les trois dernières années j'ai cru que mon jour c'était ce jour-là. Jusqu'au jour où j'ai littéralement foncé dans un gars.*
Je traversais le hall d'entrée de l'hôpital pour retourner à ma chambre, quand je me pris un mur et tomba sur les fesses. En même temps que le mur. Ce qui me parût assez incohérent parce que normalement un mur ne tombe pas et ne jure pas.
-Oh ! Merde, désolé ! Je marchais vite, je t'avais pas vu. Ça va ?
Il s'avéra que le mur était un mec, sexy. Très sexy. Et qu'il n'était pas censé se trouver dans un hôpital.
-Qu'est ce que tu fous là ? fis je, sans prendre le temps de lui répondre.
-Je te retourne la question.
-Ça te regarde pas.
-Alors ça te regarde pas non plus.
Je le regardais se relever sans rien dire.
-Désolé de t'avoir foncé dedans, tu t'es fait mal ?