Chapter 5

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Une des choses que j'aime le plus faire c'est lire et relire des citations. Je trouve ça merveilleux, ces petits bouts de discours, ces phrases marquantes tirées de n'importe où. Ce que j'aime encore plus, ce sont les citations sur la vie. Malgré leur beauté, je trouve qu'elles sont parfois bien trop enjolivées ou même qu'elles se contredises. Quelqu'un a dit que la vie était un long fleuve tranquille tandis qu'un autre nous assurait que la vie était un long chemin semé d'embûches. Pour ma part, je suis plutôt d'accord avec le deuxième.
Tout le monde rêve d'une vie où tout serait rose, sans rien pour nous mettre à terre. Je crois au contraire que si la vie ne nous plaquait pas au sol, si elle ne nous mettait pas des coups, si elle ne nous donnait aucune raison de nous battre, nous ne serions rien de plus que des robots mécaniques incapables de vivre des émotions.
La vie n'est ni rose ni un long fleuve tranquille, la vie c'est une explosion de couleurs. La vie c'est quand tu tombes amoureux, la vie c'est quand tu pleure tard le soir, la vie c'est quand tu tapes des fous rires avec tes potes, la vie c'est quand tu perds des gens, la vie c'est quand tu vis des soirées qui détruises tout, la vie c'est quand tu dois te battre, la vie c'est quand tu as peur, la vie c'est quand tu danse, tu souris, tu cris, tu pleures, tu chante, tu écris, tu serres des gens contre toi.
La vie c'est parfois avoir tellement peur que tu t'accroches à la première chose qui passe. La vie c'est aussi être brûlant d'espoir, on ne tient que grâce à ça. Si nos corps sont remplis à 72% d'eau je pense que nos âmes sont tout autant remplies d'espoir.
Alors si la vie n'est pas rose, au moins elle est colorée. C'est bien plus joli si vous voulez mon avis. 

*

Je pense que toutes personnes ayant un sourire aussi craquant que celui de Jason devrait être banni de la terre pour que personne n'ait le cœur chaviré par ces gens.
En fait, on peux même les bannir de la galaxie entière.
Juste pour être surs de pas tomber dessus malencontreusement.

-Tu tiens à lui. me dirait le regard d'Abi, un sourire en coin.

Peut être que le bout d'Abi qui vit en moi est la partie la plus sincère de mon cœur.

*

Il déboula dans ma chambre, les joues rougies d'avoir couru, et s'assit sur le bout de mon lit.

-Tout va bien Jason ?

-Non. Ça ne va pas du tout.

-Qu'est ce qui ne va pas ?

-Tout ! Et c'est ta faute.

-C'est ma faute ?

-Oui.

Je sentis la colère me gagner.

C'est lui qui s'est planté dans ma vie, lui qui me donne des frissons, lui qui as décidé d'être mon ami, encore lui qui m'a amené face à ce foutu mur et lui qui me fait vibrer.

-Et je peux savoir ce qu...

Il m'interrompit en se jetant sur moi. Ses bras s'enroulèrent autour de mes hanches, sa tête plongea dans mon cou. Son corps tremblant se colla au mien.
Je réagis avant même d'avoir eu le temps de comprendre quoi que ce soit.

-Vas t'en ! Tu fous quoi là ?

Il se redresse, plus tremblant encore et s'enfuit.

Quelques semaines plus tôt, je l'aurais regardé partir avec un sourire malsain, mais ça c'était avant de le rencontrer. Avant de croire en l'amitié. Avant d'accepter que je pouvais aimer.
Avant j'étais immunisée contre la vie.
Mais il m'a appris que si on ne vivait pas, ce serait la mort qui nous rattraperai.

-Jason ! hurlais-je en sortant plus vite que jamais avant je n'avais couru.

Son corps s'immobilise à quelques mètres de moi. Il se retourne. Et tout se mit sur pause. Il a les larmes aux yeux, les cheveux en batailles et les joues encore rouges. Il était beau. Il est beau. Et je l'ai blessé. Sa douleur me percute. Je sais qui je suis parce qu'il m'a appris que je n'étais pas qu'une maladie. Je lui dois déjà tant, particulièrement parce qu'il est en train de changer ma vie.

Je franchis les quelques mètres entre nous et me jetait à son cou. Ses bras me serrèrent plus fort qu'on ne m'avait jamais serré. Mes poumons me brûle, je respire difficilement au creux de son cou mais je tiens bon. Les pieds touchant à peine le sol tant il me tient fort. Je sens les larmes me monter tant mes émotions sont violentes. La force de cette étreinte est à la limite de la violence, une douce violence.
Sa respiration dans mes cheveux calme mes poumons enflammé.
C'est à ce moment que je comprend toute l'importance qu'il a pour moi.
Abi était toute ma vie. Je vivais pour elle. Et jamais je ne la remercie assez.
Mais lui, il me fait vivre pour moi. Parce que nos vies se mélangent ensemble mais chacune façonnée différemment.
Il est celui qui m'a fait rire jusqu'à ce que j'ai des crampes au ventre, il est celui dont je garderais les paroles dans mon cœur jusqu'au bout, il est celui qui sourit avec sincérité. Il est vrai. Et il est mien.
-Jason... j'ai peur.
-Je sais, moi aussi.
Mon cœur rata un battement.
Je détache mes bras de son cou, aucun de nous ne prononce un mot. Nous nous fixons, encore sous le choc de cette étreinte.
-Je t'ai déjà dit que tu étais très belle ?
Je crois que c'est à cause des étoiles qui brillait dans ses yeux, que je perdis tout contrôle.
-Non, soufflais-je. Non je ne crois pas.
-C'est bien dommage, parce que ça fait vraiment longtemps que je le pense... dit-il sur le même ton.
Avec tout la douceur du monde, il mis ses mains au creux de mon dos en m'amenant à me rapprocher de lui.
-Si tu veux mon avis, ça va ragoter a l'hôpital après ça, ris-je
-Oh mais j'espère bien.
Il baissa légèrement la tête, ses lèvres à quelques centimètres à peine des miennes me firent perdre tout sens de ce qui ce déroulait.
-J'y crois moi tu sais.
-À quoi ?
-À ta guérison, à ta vie, à toi en fait.
-Plus personne ne croit en ma guérison Jason. Ni en moi d'ailleurs.
-Peut être, mais moi j'y crois. Et tant qu'une personne y croit, ça suffira.
Il m'offrit son plus beau sourire, relâcha son emprise et pris ma main dans la sienne.
Il sorti de ce couloir, traversa le hall d'entrée, sortit de l'hôpital et quand nous arrivâmes sur la grande place il lâcha ma main et se mit a crier.
-Mesdames et messieurs, excusez moi de vous dérangez mais j'ai un mot a vous dire. VIVEZ.
Un immense rire me secoua, sa folie est percutante.
Certains des passants rirent, d'autres furent totalement stupéfaits et d'autres encore passèrent leur chemin en levant les yeux.
Mais vous si vous voulez mon avis, c'est ce genre de folie qui rendent nos mondes beau.

*
maybe we were right to believe it?
peut être avons nous bien fait d'y croire ?

*
bonsoir !
je m'excuse (encore, encore et encore) pour mon retard dans les posts de chapitres.
je vais essayer de prendre de l'avance dans mes chapitres pendant les vacances, et je vais essayer de vous poster un chapitre bonus de Noël.
j'espère sincèrement que ce chapitre va vous plaire !
j'avoue que je suis in love de Jason et Alwena, mais faut pas le dire ça x)
n'hésitez pas à me donner vos avis
je vous embrasse 🥰
ju'
(1271 mots)

fuck offOù les histoires vivent. Découvrez maintenant