Commencer à écrire votre histoire.
J'adore cette phrase. Voir ces cinq mots au dessus d'une grande page blanche. Ces mots qui nous laisse le choix de maîtriser ce petit bout d'avenir. Ce que je préfère dans l'écriture c'est le façonnement du doux monde plein d'émotions. On crée des émotions rien qu'en utilisant 26 lettres.
C'est si beau de créer un monde. Mais alors, pourquoi ne le faisons nous pas en vrai ? Non, c'est vrai qu'on ne contrôlera jamais les émotions de nos proches mais, si on essayait ? Si on essayait de vivre avec autant de force que nos personnages vivent. Si on arrêter d'avoir peur de tout. Si on décidait d'envoyer se faire foutre les gens qui nous jugent, qui nous intimident et nous font perdre confiance en nous. J'en ai marre d'attendre que le bonheur me tombe dessus. Allons le chercher, provoquons ce putain de bonheur. Obligeons nous à vivre un peu plus fort chaque jour. Obligeons nous à survivre. Obligeons nous à sortir de nos zones de confort.
Arrête de croire que le bonheur vient après le malheur. Arrête d'être le spectateur de ta vie. Danse, crie, hurle, danse encore plus, bois plus que raison, passe des journées à chialer devant Harry Potter, va sur la plage, crie encore, et cours dans la mer, voyage, seul ou avec tes amis, découvre. Et aime. Aime les gens qui sont là, n'oublie pas ce qui partent. Mais vis.
Ca suffit d'avoir peur.
Commence à écrire ton histoire.*
Cette douleur est immense. Je ne sais pas pourquoi ces quelques mots m'ont brisées à ce point. Je te déteste comme je n'ai jamais détester personne, je te déteste tellement que les sentiments que j'ai pour toi déchirent mon cœur. Je déteste tout de toi, tes gestes, ton rire, tes soupirs et même ta voix. Tu sais, ta voix qui m'apaisait tant. Je la déteste. Toi et cette personne que je hais par principe. J'y ai cru avec tellement de force, je pensais que tu pensais ce que tu me disais. Et tu m'a menti. T'étais obligé de me faire espérer ? T'étais obligé de m'arracher le cœur.
Cette nuit je n'ai pas dormi, brisée par les pensées qui m'assaillaient. Et t'étais pas là pour répondre à mes appels de détresse. Putain, si tu savais comme je te hais. Je tremble encore de tes révélations. Mais dis moi, pourquoi. Pourquoi tu as fait ça ? Je ne te suffisait pas ? Ou peut être n'étais-je rien pour toi ? Tu m'as vendu de l'amour, est ce que c'était que du mensonge ?
Je te croyais. Bordel. Et maintenant, je n'ai qu'une phrase qui me tourne dans l'esprit :
Je te déteste comme je t'aime. Connard.*
Vous vous êtes déjà demander à quel point l'ouverture d'une porte pouvait changer votre vie ? Non, moi non plus. Jusqu'au jour où j'ai poussé la porte de la chambre d'Abigail. Tout s'est mis en pause, les souvenirs affluèrent.
Tout ces regards lancés pour se donner du courage quand l'atmosphère de l'hôpital devenait insupportable. L'éternelle présence de l'autre quand l'une se réveillait d'une opération. Nos longues balades silencieuses. Ses paroles que je comprenais sans qu'elle ne dise rien. Toutes les fois où nous nous sommes endormies dans les bras l'une de l'autre comme des sœurs. Les moments passés toutes les deux qui nous empêchait de perdre espoir. Cette force que nous mettions dans nos étreintes. Toutes ces peurs que nous taisions parce que l'autre savait. Nos larmes d'épuisement, nos pleurs de désespoir et nos sanglots d'angoisse. Cet hôpital qui nous prenait le peu de vie qui nous restait, et la présence de l'autre qui nous donnait une raison de vivre. Tout ces moments qui ont fait qu'Abi est devenue ma vie. Tout ces moments qui ont fait que je l'aimais. Que je l'aime.
Sans elle, survivre aurait été impossible.
Vous savez, il y a des moments où on prend conscience de beaucoup trop de choses en même temps. Je ne saurais nommer ça, quelques heures avant on vit notre vie et d'une seconde à l'autre on est percutés par des pensées, des vérités que l'on était pas prêt à recevoir.