Les bruits [woosang]

9. bachata

ATEEZ x ONEUS ma vie

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Wooyoung

Aujourd'hui, je vais me venger de cette rentrée catastrophique pendant laquelle je me suis fait littéralement victimiser par tout le monde, Yeosang compris.

Il va comprendre sa douleur.

Je m'approche donc de lui tout en lisant l'appréhension sur son visage. Les mains posées à plat devant lui, les jambes bien écartées mais pas totalement en grand écart, le dos un peu trop penché, il me fixe, la peur dans le regard.

Je me place derrière lui et dépose mes mains sur ses hanches, tout en souriant innocemment :

- T'inquiète bichon je gère.

Il tourne un peu la tête et me fusille du regard, puis ouvre la bouche, prêt à répliquer.

Mais avant que quoique ce soit n'en sorte, j'appuie sur le bas de son dos, ce qui le fait crisper de douleur alors que ses jambes descendent plus bas.

- Allez, on expiiiiiire.

J'exagère bien sur le "i" pendant que Yeosang souffle tous ses poumons pour détendre ses muscles au maximum et perd peu à peu la fougue de me défier, trop occupé à bien respirer.

- Je vais te décaler les pieds, t'en fais pas !

Cette fois-ci, je lâche ses hanches et me dirige vers son pied droit afin de le tirer vers l'extérieur pour creuser l'écart.

- Quoi ? Non mais tu te fous de m-...

Je le coupe en soulevant le pied, le faisant taire une nouvelle fois alors qu'il lève la tête au ciel les yeux fermés et une grimace déformant son visage. Il ne perd pas son temps et souffle pour maîtriser sa respiration et je dépose son pied droit un peu plus loin, le rapprochant de plus en plus du sol. Le souffle à moitié coupé, il me menace d'une voix haineuse :

- Wooyoung, quand sort, tu es mort.

- Mais oui allez, assis-toi en gardant l'écart de tes jambes, je vais appuyer sur le bas de ton dos. Faut souffrir dans la vie.

Avant qu'il ne rétorque, je le fais asseoir tout en gardant au maximum l'écart de ses jambes alors qu'il est assis sur le sol.

Je me déplace derrière lui une nouvelle fois, le fais bien asseoir sur ses fesses et appuie dans le bas de son dos pour travailler la souplesse. Il souffle et se penche de plus en plus en avant.

- Yeosang, c'est quoi ton chanteur préféré ?

Tout en souffrant le martyr, il met du temps à capter la question, ce qui fait rire mon moi intérieur sadique. Dans un souffle douloureux, il répond :

- Tu te fous de ma gueule ?

Je m'apprête à appuyer encore plus quand le prof frappe des mains :