Les bruits [woosang]

23. kuduro

VOILA LA SUITE OMG GEMOZHFGMOEIHFOZRI

c'est le plus long chapitre, donc petit cadeau (il est pas excessivement long, mais comparé aux autres chapitres de cette fic c'est le cas <3)

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Yeosang

On est rentré depuis deux jours, et les cours reprennent aujourd'hui pour nous -lundi oblige. Je me lève dans un calme religieux, et j'avoue que ça faisait longtemps ces derniers temps. Il faut dire qu'en traînant avec l'autre bande de bolosses, c'est pas forcément facile d'avoir du silence.

Ca me fait du bien de prendre mon petit-déjeuner sans que Mingi et San ne fassent la course pour savoir qui aura fini en premier, ou sans que Wooyoung m'explique de A à Z pourquoi il faut mettre les céréales avant le lait, alors que moi-même je mets les céréales avant. Qui serait assez fou pour les mettre après ?* Sans que Yunho tape la discut' avec ces bolosses et sans que Jongho ne détruise les pauvres pommes qui n'ont rien demandé à mains nues.Je mange ma tartine tranquillement, en fixant le mur en face.

Et je fais face au vacarme du silence.

* * *

- T'as pas l'air dans ton assiette Yeochan...

- NAN PARCE QU'IL EST DANS UNE CASSEROLE !

Devant la blague de mauvais goût de Mingi, on soupire tous.Sauf San qui explose de rire.

Ouais faut m'expliquer.

Pourquoi je me retrouve à aller avec eux en cours au fait ?

Yunho, qui m'a originallement posé la question, se rapproche de moi et ne me repose pas de questions. Il me tient simplement compagnie.

Mais deux secondes plus tard, Wooyoung débarque dans mon champ de vision et nous rejoint avec Jongho, puis les bruits deviennent un véritable vacarme. Seonghwa est avec nous également, et j'ai bien vu son regard. Il doit être dans l'incompréhension totale de la situation. Comme toute l'école.

Et comme moi en fait.

Wooyoung se jette sur moi en me faisant un espèce de back-hug bizarre pour me saluer alors que j'ai abandonné l'idée de me lâcher. J'ai simplement un regard blasé sur mon visage, sous les rires des autres qui sous-entendent que Wooyoung est en très fort manque d'affection de ma part.

C'est pas de moi que tu vas avoir de l'affection trésor, désolé de te le dire.

- ALLEZ AU GALOP YEO, UNE DEUX UNE DEUX !

Je réponds, blasé :
- C'est trois temps le galop.

- ... J'M'EN FOUS, GALOPE GALOPE !

Et les bruits reviennent.

Et mon coeur se réchauffe.

* * *

C'est donc le premier cours de danse depuis qu'on est rentré. Je stresse un peu, parce que c'est une vérification de notre avancée. Nous avons l'exam blanc dans une semaine, et dans moins de trois semaines, c'est l'évaluation finale.