efizuqhfpqizeruh voilà la suite omg <3
vrmt merci pour tous vos coms c'est vrmt adorable genre jpeux pas omg
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(Il est si beau help)
Wooyoung
C'est le grand jour.
Le jour J.
D'ailleurs je sais pas pourquoi on dit J. Enfin bon.
Je suis stressé. Ca c'est la mauvaise nouvelle.
Je suis en retard. Ca c'est le deuxième mauvaise nouvelle.
Oui, parce qu'apparemment, il n'y aura pas de bonne nouvelle dans cette journée qui s'annonce plus que pourrie.
Je cours en direction des vestiaires du centre d'examen -parce que oui, ce n'est pas à mon université, donc j'ai dû prendre le train qui a eu un problème, enfin bref, maintenant je me retrouve à Busan- et je sprinte dans les couloirs.
- RAH PUTAIN DE TRAIN DE MERDE, J'VAIS ME FAIRE DEFONCER !
Je dérape dans les couloirs quand je tombe sur le numéro de salle 234. Attendez.
Pourquoi je suis au deuxième étage ? Devant des salles de cours ?
Je cligne des yeux alors qu'un sourire figé prend place sur mon visage.
Je suis mort.
Je suis définitivement mort.
COMMENT J'AI PU ME PERDRE ?
Je joins les paumes de mes mains et commence à prier pour ma mort quand un hurlement me fait sursauter :
- J'AI BIEN FAIT DE TE CHERCHER, JE SAVAIS QUE TU TE SERAI PERDU !
Des larmes de joie se forment dans le coin de mes yeux et je me jette aux pieds de Yeosang, qui ne m'apparaît plus comme un ennemi mais comme mon sauveur. Accroché à sa jambe qu'il bouge désespéremment dans l'espoir que je la lâche, j'explose en larmes :
- JE T'AIME YEOSANG, J'VEUX PAS MOURIR MAINTENANT, CET ENDROIT ME FAIT PEUR !
- ESPECE DE CRETIN ON VA ETRE EN RETARD LACHE MOI ET VA TE CHANGER !
- J'AI PAS ENVIE DE ME FOIRER !
Je sens Yeosang agacé et il claque sa langue contre son palais en murmurant :
- T'avais qu'à venir aux entraînements.
Je lève les yeux vers lui, toujours accroché à ses jambes tel un koala, mais sachant que ça ne sert à rien de s'embrouiller maintenant, il soupire :
- Enfin bref, dépêche.
Sauf que je ne peux pas m'empêcher de me défendre. Sûrement ma fierté trop exarcébée, mais je me lève en fronçant les sourcils :
- Si tu réfléchissais un minimum, tu saurais pourquoi je suis pas venu.
- Ah parce que maintenant je suis con, de mieux en mieux.
- Oui, oui tu l'es.
Yeosang se masse les tempes et me réprime d'une voix lasse :
- Wooyoung, c'est pas le moment là. On passe dans quarante-cinq minutes et tu t'es ni changé ni echauffé ni maquillé. Alors juste bouge-toi.
Je sais qu'il a raison. Je le sais. J'ai essayé d'agir normalement en le voyant, comme j'aurais agi il y a quelques semaines, mais il faut croire que la tension ne s'est pas effacée, et que tant qu'on aura pas discuté à froid, elle sera toujours là, tapissée dans un fond de mémoire ou bien dans un fragment de rancoeur.
C'est ce que coûte les non-dits.
J'ai fini par le comprendre.
Mais la communication ne sera pas utile tant qu'on rejetera la faute sur l'un et sur l'autre.
J'ai même l'impression que parler n'est plus suffisant.
Je ne réfléchis pas plus et suis Yeosang en courant jusque dans les vestiaires. Il me laisse et je me change en essayant de faire le vide dans ma tête. Trop réfléchir maintenant, c'est complètement inutile. C'est comme réviser un examen deux minutes avant qu'il ne commence. A part m'embrouiller, ça ne m'a jamais servi. Je souffle dans l'espoir d'évacuer le stress qui commence à s'emparer de mes membres.
Rah, merde, c'est pas le moment de stresser. Pas une heure avant, pas quand je dois attendre une heure la boule au ventre. Je me tape les cuisses pour faire sortir physiquement l'anxiété, et je me dirige vers la salle d'échauffement qui, HEUREUSEMENT POUR MOI, se trouve à côté des vestiaires. J'y retrouve Yeosang en tailleur, contrôlant du mieux qu'il peut sa respiration.
Quand je m'échauffe, alors que je devrais faire le vide dans mon esprit, danser et ne me soucier que des murs qui tournent autour de moi, ma tête se remplit de pensées parasites.
Pourquoi est-ce que je suis vraiment énervé contre Yeosang ?
Pourquoi est-ce que ce qu'il m'a dit m'a tellement vexé ?
Pourquoi je le blesse en retour ?
Qu'est-ce que j'essaye de faire ?
Pourquoi est-ce que je souhaite le faire souffrir encore plus que ce qu'il m'a fait souffrir ?
Pourquoi je suis pas comme ça ?
Ca ne m'a jamais gêné que Yeosang soit méchant avec moi, en fait, ça me faisait plus rire qu'autre chose.
Alors pourquoi, cette fois-ci, précisément, quand il m'a dit qu'il n'y avait rien et que c'était vide, pourquoi ça m'a autant blessé ?
Est-ce que c'était la sincérité avec laquelle il le disait, ou était-ce encore la vérité sous-jacente qui me faisait comprendre que je n'arrivais pas à lui faire ressentir quelque chose ?
Pourquoi suis-je si instable ?
Pourquoi je l'éloigne alors que je veux juste qu'il se rapproche.
Je veux juste qu'il me tienne, même si j'essaye de m'éloigner.
Je m'arrête, essoufflé, la transpiration faisant briller mon front, et la respiration anarchique. Hwanwoong, qui passe juste après nous, vient me voir, inquiet, mais je me rends compte que je le vois flou.
- Wooyoung ? Pourquoi tu pleures ?
- Quoi ?
Quand je baisse les yeux, je me rends compte que de l'eau salé vient se déposer en goutelettes sur mes mains, et je ris nerveusement :
- Merde, merde, c'est rien.
Je me frotte les yeux :
- Je dois avoir une poussière dans l'oeil, t'inquiète.
Je me tourne pour ne pas qu'il me voit dans cet état, et je me sens suffoquer. Le stress me dévore les entrailles, j'ai peur de me foirer totalement, j'ai peur de me ridiculiser, je me sens mal vis-à-vis de Yeosang, je me sens juste comme une merde de pleurer pour ça, et en me demandant pourquoi je pleure pour de la merde, j'ai encore plus honte et je finis par pleurer encore plus.
Mais je n'ai pas le temps de m'acharner sur mon sort que Yeosang, dos à moi, me dit sur un ton que je n'arrive pas à identifier.
- C'est à nous.
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Les bruits [woosang]
FanfictionDans l'académie de danse de Busan, il y a deux types de princes. Wooyoung, populaire et toujours entouré de monde, habitué aux bruits autour de lui. Yeosang, froid et discret, accoutumé au calme et à la tranquillité. Ils se connaissent mais ne se p...