Les bruits [woosang]

37. odissi

feoijfqoirj CETTE FOIS-CI C'EST PAS UN FAUX ESPOIR et bah oui je compense hein j'suis pas sadique à ce point :)

Wooyoung

- YOUHOUH C'EST DEMAIN ON PART !!

- MAIS CALME TA RACE.

- FAIS PAS GENRE T'ES AUSSI CONTENT QUE MOI !

- GROUILLE PUTAIN !

Je ris alors que la bouche pleine de céréales, ce qui me fait faire l'exploit d'étaler des céréales et du lait par terre sous la tête dégoûtée de Jongho :

- MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE ?! NETTOIE CA ON EST EN RETARD !

- Jongho.

- Quoi encore, bouge-toi.

Je me dépêche de nettoyer mon bordel en roulant des yeux puis me précipite vers l'entrée pour enfiler mes chaussures et chuchote doucement -c'est-à-dire en hurlant dans ses oreilles :

- JE CROIS QUE YEOSANG M'EN VEUT POUR LA DERNIERE FOIS.

Jongho il déconne pas hein. S'il avait des poignards à la place des yeux gros, j'deviens comme Louis XVI. Pouf, plus de tête. Plus rien en fait. Il me sourit d'un coup gentiment alors je souffle de soulagement. Il me fait signe de me rapprocher un peu avant d'ouvrir la porte, entoure mes épaules de son bras droit et ramène sa bouche à mon oreille, et prend une inspiration :

- TOUT LE MONDE AVAIT REMARQUE.

- PUTAIN SA RACE MES TYMPANS !!

- Les jeunes, vous refaites du bruit j'appelle les policiers !!

Jongho me donne un coup de pied dans les fesses pour que je puisse avancer tranquillement-

La vérité c'est que je me suis taulé comme une merde dans l'escalier, et que je crois avoir embrassé à peu près toutes les marches jusqu'au bas de l'immeuble sous le rire tonitruant de Jongho qui ne s'arrête plus d'en haut.

C'est ainsi que, coincé les fesses à l'air dans une position compromettante, après une chute de plusieurs mètres dans les escaliers, qu'une dame et sa fille rentre dans l'immeuble.

La tête à l'envers, je vois la mère cacher les yeux de sa fille en lui chuchotant :

- Dans la vie ma chérie, il y a ce qu'on appelle des fous. Il ne faut pas les approcher d'accord ma chérie ?

Faites comme si j'étais pas là surtout.

- Jongho, arrête de rire et ramène ta poire.

Je me relève en craquant mes muscles sous la douleur et je sors de l'appartement.

Bien sûr, Jongho est encore en train de rire sa race.

C'est le genre de pote qui va quand même vite fait voir que t'as pas mal, et une fois qu'il a checké que tout va bien, il te ridiculise jusqu'à la fin de tes jours.