Nous arrivons en ville. Le paysage était si différent du village, tout été différent d'ailleurs. Les nombreuses voitures, les grands immeubles et les grandes maisons. Les marchés et les temples. Les femmes magnifiquement habillés et les hommes d'affaires. Le bruit des klaxons, des chants, et des cris de marchands.
Nous étions en plein centre-ville. Au milieu d'une grande place, une femme tourne sur elle-même.
Moi - Que fait-elle ?
Asma - Admire
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Une musique commença et de là elle se met mis a danser. Elle danse, entouré d'une trentaine de femmes, avec douceur et précision. Ses bijoux en or grincent et ses cheveux volent. Ses hanches, ses bras, sa poitrine, ses jambes : tout son corps est en harmonie avec la musique.
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Je suis hypnotisée par la beauté de la danse et par la beauté de cette danseuse.
Les battements de mon cœur accèlere dans ma poitrine. Petite, j'allais espionner une école de danseuses, j'admirais tous leur pas, apprenait chaque mouvement, chaque geste. Je dansais derrière leur école en écoutant leur musique. J'ai appris à travers leur cours, et j'ai tant aimé !
Une forte pluie s'abat en ville, les danseuses et les spectateurs prennent leurs jambes à leur cou. Mais je reste là, hypnotisée par cette chanson et cette femme qui continue à danser même sous la pluie.
Asma - On y va Anjali, il pleut beaucoup !
La chanson s'achève et fait place à une autre chanson. Je l'ai rejoint au centre de cette place et dansa à ses côtés.
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Le temps d'une danse, j'ai oublié tous mes soucis, toutes mes angoisses, toutes mes peurs. Le temps d'une danse j'ai pu exprimer toutes mes émotions, toutes ces années de souffrance.
La musique s'arrête et j'ouvre les yeux. La pluie n'a pas cessé, Asma me regarde surprise et la danseuse me prends dans ses bras. Je la sers très fort, comme pour enregistrer notre danse à jamais dans ma mémoire.
Je cours rejoindre Asma, et nous montons en vitesse dans sa voiture car la pluie tombe de plus en plus fort.
Asma - Allons chez moi Anjali, nous sommes beaucoup trop trempées pour aller à la banque.
Elle démarra et roula pendant une trentaine de minutes. Puis elle se gare et me demande de sortir de la voiture. Nous rentrons dans un immeuble, montons les escaliers et nous arrivons devenant son pallier. Elle ouvre la porte et nous entrons.
Sa maison est modeste, pas trop grande ni trop petite. Pour un personne qui vivait dans une cabane en plein milieu de la forêt, je dirais même que c'est luxueux, tout comme l'immeuble d'ailleurs.
Asma - ANJALI
Moi - OUI
Je l'a rejoins en traversant le long couloir.
Asma - Je t'ai fait couler un bain chaud, avec beaucoup de mousse. Le shampoing est là, à l'huile d'Amla c'est mon préféré. Et dès que ta finis, sèche toi avec ce peignoir et mets ce pyjama.
Moi - Merci Asma
Asma - Ce n'est rien
Elle sort et je ne me fais pas prier pour entrer dans ce bain chaud. L'extase, je sens tous mes muscles se décontracter. L'eau chaude brûlante me fait un bien fou, je ferme les yeux et profite du moment.
Je me lave et je sors de la baignoire. Je me sèche et enfile le pyjama et rejoins Asma, dans le salon. Mais elle n'est pas seule, elle est avec un homme, elle semble d'être très gênée lorsqu'elle me voit.
Asma - Ah.. Anjali.. tu as fini
Moi - Oui, bonsoir.
Asma - C'est mon ami, Rahul. Rahul, voici une amie, Anjali.
Moi - Enchantée
Lui - Enchantée. Bon je vous laisse, Asma je t'appelle ce soir.
Il lui fait un bisou sur le front et s'en va. Je lui adresse un petit sourire ainsi qu'une petite danse des sourcils.
Moi - Un ami ?
Asma - Rahul est un ami
Moi - *rires* Ok
Asma - Installes toi, je vais me laver
Je vais m'installer sur le sofa, en attendant qu'elle termine. Une demi-heure plus tard, elle reviens et me dit :
Asma - Pourquoi tu n'as pas allumé la télé ? Fais comme chez toi Anjali
La vérité c'est que je ne sais même pas ce que c'est la télé ! Il va vraiment falloir que je m'y habitue à cette nouvelle vie.
[...]
Le lendemain, à la première heure de l'après-midi, nous avons pris la route pour la Banque. J'ai le carnet de ma mère que je sers contre ma poitrine !
Nous arrivons et Asma se gare. Nous entrons dans la banque, et Asma interpella un conseiller.
Moi - Bonjour Monsieur, pourrai-je voir un certain Akshay Khan
