Le bal d'automne : Chapitre 9

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J'ai récupéré mes affaires dans la bibliothèque. Je n'ai plus la tête à réviser. Je retourne dans ma chambre, me mets en pyjama et m'engouffre au fond de mon lit. Sarah n'est pas là. Le problème lorsqu'on est en interna c'est qu'on ne peut pas s'engouffrer d'un gros pot de glace tout en regardant Netflix toute la nuit. J'envoie un message à Sandra pour qu'elle puisse me rejoindre. Dix minutes plus tard j'entends toquer à ma porte.

- Je peux entrer ?

- Oui.

Elle rentre et s'installe au pied de mon lit tout en s'enroulant dans la couverture.

- Racontes-moi tout.

- Je ne sais pas il n'y a rien à raconter, je ne sais même pas pourquoi je suis déprimée.

- Moi je sais très bien pourquoi tu es dans cet état. Parce que tu viens de te séparer de Caleb. Elle dit ça tout en jouant avec ses cheveux.

- Qu'est-ce que tu racontes on ne sortait pas ensemble.

- C'était tout comme.

- Pourquoi il traîne avec elle ?

- Quand tu dis "elle" tu parles de Vanessa ?

- Oui.

Je prends une poignée de M&M

- Parce qu'elle est super belle.

- Caleb a peut-être tout du M. Populaire mais il n'est pas superficiel à ce point.

- Comme tu dis de toute façon vous ne sortiez pas ensemble non ? Alors pourquoi tu es dans cet état.

- Elle est horrible avec moi ! Il sort ou traîne avec elle je ne sais pas. Elle a toujours été horrible.

- Si elle était aussi horrible avec toi, Caleb l'aurait remarqué non ?

- Elle est aussi rusé qu'un renard, et je rêve ou tu prends sa défense ?

- Je ne prends pas sa défense mais racontes-moi alors ce qu'elle t'a fait ?

Je me rembrunis.

- Je ne veux pas en parler.

- Comme tu veux mais en tout cas sache qu'il en peut-être temps que tu passes à autre chose. Tu n'étais pas censée être la nouvelle Annabelle. (Elle se met à genoux sur le lit) Marchant fièrement la tête haute.

- Tu as raison. Je mérite mieux que ça. Je mérite... Je mérite d'être la fille qui a la priorité sur les autres dans le cœur d'un garçon !

Sandra lève un poing en l'air.

- Yeaaah !

Je l'imite.

- Yeaaah !

Nous nous écroulons sur mon lit tout en rigolant. C'est vrai je mérite de tomber amoureuse moi aussi... 

                                           ...

Nous sommes déjà début octobre et les feuilles commence à jaunir. Tout se transforme. Les organisateurs des bals sont réunis afin de commencer la décoration. Alec est assis en bout de table mais nous échangeons quelques regards complices. La fille assise à côté de moi me demande en indiquant Alec de la tête.

- Tu es amie avec lui ?

- Euh oui... je crois.

Elle me regarde un sourcil arqué.

- Tu crois ?

- Enfin je veux dire oui.

- Tu sais s'il a une copine ?

UN ŒIL FERME, DEUX CŒURS OUVERTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant