Les Poulets - La Brigade de Police

Chapter 62

Natsu est assis sur son lit, son téléphone près de son oreille attendant que Gray décroche son portable. Tombant une nouvelle fois sur son répondeur il soupire et coupe.

—Pourquoi tu répond pas..? C'est pas ton genre...

L'inquiétude de Natsu monte de plus en plus. Des sirènes d'ambulances approche, la voiture se gare dans le parking.

—Allez, encore une fois.
Il tente une nouvelle fois d'appeler le brun. Il entend soudainement la sonnerie du téléphone, juste devant sa chambre.

—Que fait-on de son portable ? Demande une infirmière.
—On n'a pas le temps de s'occupé de ça, amener le vite à la salle d'opération, il ne va pas tenir !

Natsu surpris se lève de son lit et coupe son téléphone en écoutant la conversation, entendant tout les médecins précipités.

—Son nom ?
—Fullbaster. Gray Fullbaster. Natsu écarquille des yeux.
—Que lui est-il arrivé ?
—Il s'est fait poignarder.

Natsu sort précipitamment de sa chambre en claquant la porte contre le mur. Il voit les docteurs faire rouler le lit de plus en plus vite, et reconnaît les cheveux bruns de son ami.

—Il a de la famille ?
—Non personne, Monsieur.
—Très bien, dépêchons-nous, y a pas de temps à-
—GRAY !!

Surpris le docteur lève sa tête vers la voix et voit Natsu courir à toute vitesse dans leur direction. Avant qu'ils ne fassent entrer Gray dans la salle d'opération Natsu retient le lit.

—Gray !

Ce dernier à énormément de sueur sur tout les parties de son corp. Il a les sourcils sévèrement froncés et un masque d'oxygène couvrant son nez et sa bouche. Natsu baisse les yeux vers l'estomac de Gray, et écarquille des yeux en voyant autant de sang.

—Non.. GRAY ! OÏ !! ME FAIT PAS ÇA ENFOIRÉ !!

—Monsieur, veuillez relâcher le lit s'il vous plaît on n'a pas de temps à perdre ! Il est question de seconde !

N'entendant pas ce qu'il entoure, il continue à hurler le nom de son ami.

—Gray !!

Plusieurs infirmiers viennent le retenir, les autres finissent par réussir à le faire entrer dans la salle d'opération.

Avant que le docteur, chef de l'opération ne rentre, Natsu se dégage de l'emprise des autres médecins, et attrape l'autre par l'épaule en le tournant vers lui.

—S'il vous plaît ! Je... Il.. il doit pas mourrir ! Il n'a peut-être pas de famille mais-
Le docteur sourit et pose sa main sur l'épaule de Natsu.
—Je ne suis pas du genre à laisser partir une vie entre mes mains. De plus, ce garçon m'a déjà aidé une fois. Natsu hausse des sourcils. Et vous étiez avec lui. Vous vous souvenez peut-être pas de moi, mais je vous dois la vie. Qui plus est, j'ai toujours pensez que vous étiez des frères. Il écarquille des yeux. Vous êtes une famille.

Le docteur s'en va sur ces derniers mots.

—Bien, préparez moi une-

Les portes de la salle d'opération se referme.

—Bien sur que nous le sommes. Murmure Natsu. Il serre des poings. Ne me lâche pas toi aussi..

On entend les bips sonore de la machine signalant que son cœur bat toujours mais faiblement. Gray a un visage en sueur, et se fait anesthésié.

—...Gray.

*

Natsu est assis sur un banc devant la porte d'opération. Juste au dessus la porte est marqué "opération en cours". Après quelques minutes encore, on entend un son provenant de la boîte au dessus de la porte, où est tout à coup marqué "opération terminé". Les portes s'ouvre soudainement.

Natsu se lève et le docteur se dirige vers lui.

—Il a pu s'en sortir. Natsu écarquille des yeux. C'est que, votre ami m'étonne aussi, il ne se laisse absolument pas abattre. Avant de subir l'opération il a du vous entendre. Actuellement il est sous anesthésie, il se réveillera dans une heure ou deux. Cependant, il risque probablement de tomber dans le coma pendant une semaine. Peut être moins ou peut être plus, ont ne peut rien dire pour le moment.

—Sa vie peut être en danger dans ce cas ?

—Je ne pense pas, il y a peu de chance que ce soit le cas.

Natsu soupire de soulagement et regarde le docteur.

—Euhm.. je suis désolé, je ne me souviens pas de vous mais, pour ce que vous avez fait à Gray je tiens énormément à vous remercier.

—C'est moi qui dois vous remercier. Vous faites de l'excellent travail tout les deux. Je suis fier d'avoir aider des hommes tel que vous.

Il lui sourit une dernière fois et s'en va.

*

Dans une salle d'interrogation ont voit Juvia debout contre un mur les bras croisés. L'homme qu'elle vient d'interroger se fait menotter et emmener par deux policiers.

—Tu ne prends pas de pause ? Elle lève la tête et voit Erza rentrer. Déjà 20 interrogatoires de conclues, tu devrais t'arrêter pour le moment.

—Il en reste plus que trois.

—Je m'en chargerais. Vas t'occuper ailleurs. Juvia soupire sous le regard de Erza. Tu n'as pas à te sentir coupable, sur le fait que Lucy ait appris la vérité.

Juvia ne peut s'empêcher de rire nerveusement.

—Rien qu'en voyant sa tête, tu peux piger qu'elle ne s'y attendais absolument pas. On se connait depuis trop longtemps pour que je lui cache un si lourd secret.

—Ce qui est surprenant c'est que, pour la protéger tu as su garder un si lourd secret, sans même flancher. Tu n'as pas à regretter ce que tu as fait. Elle lève sa tête vers Juvia en souriant. Vue que tu l'as fait pour son bien.

Juvia la regarde puis baisse la tête.

Le téléphone de Erza se met soudainement à sonner. Elle décroche.

—Erza Scarlett, capitaine de la brigade de police de Tokyo. Que puis-je faire pour vous ? [...] Gray Fullbaster ? Évidemment. C'est l'un de mes-. Erza écarquille des yeux sous le regard de Juvia. Quoi ? [...]. Très bien, merci.

Erza coupe.

—Qu'est-ce qui se passe ?
—Gray a été poignardé.

Juvia écarquille des yeux.

—Quoi ?

Erza se retourne et serre ses dents et ses poings.

—Tu vas aller veiller sur lui.
—Quoi mais-
—Jusqu'à ce qu'il se réveil-! Elle reprend son calme en baissant le ton, tu l'interrogeras, tu lui demanderas tout ce qu'il sait. On a sûrement tenter de le tuer parce qu'il a dû comprendre toute l'histoire. Ils ne l'ont pas menacé comme ils l'ont fait avec Natsu car il n'a personne à protéger, comme il le répète sans cesse, alors.. ils se sont pris directement à lui. Erza lève sa tête vers Juvia. En plus de faire ce que je t'ai dit, tu veillera à ce que personne ne l'approche. Ils veulent sûrement en finir avec lui.

Juvia baisse la tête.

—Très bien.

Erza s'en va la laissant réfléchir un moment. Elle finit par prendre ses clés sur la table et sortir rapidement.