Chapter 74

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Dans la salle informatique on voit Mirajane sur l'un des bureaux, la tête dans ses bras, totalement endormi. Juvia qui est assise sur la table en face d'elle, un verre de café à la main soupire. Elle sort son téléphone et tape un numéro. Le fixe du bureau se met soudainement à sonner faisant sursauter Mirajane qui se redresse d'un coup et décroche.

-La brigade de police, je vous écoute !

Elle attend un moment mais rien ne sort. Elle fronce ensuite un sourcil et arque l'autre.

-Mais qu'est-ce je fais, c'est même pas mon boulot.

Elle se retourne vers un rire et voit Levy approcher.

-Levy c'est toi qui t'es foutu de moi ? Demande t-elle blasé, elle repose le téléphone à sa place, et se retourne vers Juvia qui l'évite du regard. Oublie, je n'ai rien dit. Soupire t-elle ayant compris.

-Tu ne peux pas dormir ici et encore moins maintenant, rappel Lévy en prenant le verre de Juvia et buvant une gorgée.

-Maieuh ! Après la mort de Kira, on a enfin pu libérer les familles et les gamins que détenaient ses hommes. On a terminé de tous les boucler hier, je mérite une pause maintenant.

Juvia et Lévy se regarde. Cette dernière reprend.

-C'est vrai que ça a pris tout de même une semaine mais. Elle fait une pichenette sur le front de Mirajane. Il y a toujours des vies en danger. Si nous sommes pas là pour les aider, personne d'autre ne le fera.

Mirajane la regarde en se frottant le front. Elle râle et se rallonge sur son bureau.

-Pourtant Lucy est en congé elle.

-C'est totalement différent. Réplique Juvia. Madame célibataire.

Mirajane la fusille du regard et en un bond elle plaque son front contre elle.

-T'as dit quoi conasse ?

Juvia esquisse un sourire.

-Toujours à prendre les choses au premier degré quand il s'agit de ça, hein ?

-Arrêtez toute les deux. Soupire Lévy. De plus, Juvia n'a pas tout à faire tort.

Mirajane la dévisage également, sous le regard satisfait et rieur de Juvia.

-Lucy peut enfin réaliser son rêve de vivre comme une famille ordinaire. Lévy regarde la tasse de café et ne peut s'empêcher de lâcher un sourire doux. Dire qu'il y a très peu, elle disait qu'ils ne seraient jamais une famille heureuse. Juvia et Mirajane ne peuvent s'empêcher d'afficher le même sourire.

-C'est vrai. Je suis super heureuse pour elle. Reprend Mirajane. Des larmes files sur ces joues. Elle mérite plus qu'une semaine de congé ! Pourquoi diable Erza ne lui laisse pas plus de jours ! Quel imbécile !

-Je te conseil de la fermer. Elles se tournent toute les trois et voient Erza s'approcher. Trois jours leur est peut être pas suffisant, mais lorsqu'ils voudront passer un long moment en famille, ils auront gaspiller la majorité de leur jours de congés.

-C'est vrai, sourit Levy. C'est mieux comme ça. De toute façon, il passe déjà un bon moment en famille.

-Bref. Reprend la capitaine. Leur vie ne vous regarde pas. Cependant, vous, vous avez du boulot. Mirajane, cette fois tu feras équipe avec Levy. Cette dernière sourit et Mirajane prend un air surpris ainsi que Juvia.

-Pourquoi ? C'est censé être Juvia.

-Un problème avec moi ? Sourit Levy un regard froid.

-Aucun, lui rend le sourire Mirajane. C'est juste que-

Juvia fronce des sourcils et s'approche.

-Erza, ne me dit pas que tu vas encore-

-Tu vas aller veiller sur Gray. J'ai peur qu'il lui arrive un malheur comme la dernière fois où tu as faillis arriver trop tard, tu te souviens ? Juvia écarquille des yeux et prend un air irrité en se souvenant pertinemment de quoi elle veut parler.

"Les portes de l'ascenseur s'ouvre. Elle y sort rapidement et courre dans le couloir en regardant les numéros des chambres. Pas loin de la chambre en question, elle fronce des sourcils en voyant la porte entrouverte. Elle courre plus vite et ouvre la porte qui se claque contre le mur. Deux hommes étant devant le lit de Gray se retourne vers elle. Elle écarquille des yeux et voit ce dernier sombrer.

-Qu'est-ce que vous avez fait... Murmure t-elle choqué.

Un flash-back d'un petit garçon assis sur un trottoir sous la pluie, les jambes contre le torse et la tête enfoui dans les bras lui revient en mémoire.

Non... Non...

-Tue-la !"

Erza continue à regarder Juvia qui a la tête baissée. Elle soupire et reprend.

-Ce crétin va certainement trouver un moyen pour mettre mes hommes à la porte. Tu t'occuperas donc de lui.

Juvia détourne la tête en plissant des yeux.

-Je veux pas y retourner

-Ne t'en fais pas, Reprend l'écarlate en posant sa main sur son épaule. Rien de tout ça ne se reproduira.

Juvia reste ainsi pensive, puis finit par s'en aller.

Les filles la regarde.

-Je sais que c'est pas le moment de dire ça mais... J'ai tellement hâte qu'ils finissent ensemble. Lâche Mirajane les yeux pétillants et les mains rapprocher devant son menton.

Les filles soupirent et Levy réplique.

-Allons-y Mirajane, on a du boulot. Direction mon labo.

-Oh, tu sais faire des rimes ? Je suis épatée. Réplique la blanche en la suivant de près.

-Qu'est-ce que tu crois ?

*

Juvia sors de l'ascenseur, elle marche dans le hall et attend un moment que les portes coulissante s'ouvre automatiquement. Avant de prendre sa voiture sur le parking elle s'appuie contre un mur en levant sa tête.

«Protège tes amis... Juvia.

—Maman.. ne m'abandonne pas. Pleure doucement la petite en tenant la main de sa mère qui vit ces derniers instants sur un lit un regard apaisé.

—Je serais toujours près de toi.

—Maman ! Non !

—Adieu.. Juvia»

À cette époque je vivait une passe difficile. Je n'avais plus de famille.

«Juvia marche sous la pluie la tête baissée. En la levant elle voit un jeune garçon de son âge trempé, un regard sombre et froid, assis sur un trottoir. Il lève sa tête et la croise du regard»

Et c'est là.. où je t'avais rencontré.

Les Poulets - La Brigade de PoliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant