Les Poulets - La Brigade de Police

Chapter 75

-Si je ne suis pas là... tu n'auras plus de famille Juvia...

-Maman, me laisse pas ! Pleure la petite à genoux au sol, à son chevet.

La femme a de long cheveux bleu ondulé. Les couleurs de ces yeux sont similaire au bleu de la nuit. Elle est allongé sur un lit vivant ces derniers instant auprès de sa fille.

-C'est pour ça que.. tu dois te faire des amis.. Fait toi des amis ma chérie. Elle pose sa main sur la joue de sa fille qui rattrape la main de sa mère en ne cessant de pleurer. Je ne te dit pas de te faire cents amis.. Mais.. Elle sourit. Choisis ceux que tu pourras considérer comme ta famille.

-Maman ! Tu es ma seule famille, ne dit pas de bêtise s'il te plaît ! Des amis en famille ça n'existe pas ! Ne cesse de pleurer et hurler la petite.

-Tu comprendras.. Lorsque tu rencontreras le vrai ma chérie.. Une personne qui pourra te faire comprendre ce genre de sentiment.

-Maman !

-Cette personne.. Tu devras la chérir.

-Maman non ! Non je t'en supplie ! Me fais pas ça, ne m'abandonne pas... Je n'ai pas d'amis ! Je saurais jamais m'en faire ! Une telle personne ne pourra jamais exister ! Alors Maman s'il te plait je t'en supplie ! Reste avec moiii.. OUAIIIN !

Sa mère laisse une larme filé. Elle lâche un sourire doux.

-Je ne regrette rien, ma chérie, je t'aime de tout mon cœur. Tu es ma fierté.

-MAMANNN !

-Protège tes amis.. Juvia..

Ainsi la femme fermis ces yeux, un regard apaisé, laissant les pleures et les cries de la petite raisonner dans toute la pièce."

La petite Juvia marche seule sous la pluie, les yeux vide et irrité.

C'était à ce moment là que je t'avais rencontré.

La petite lève ces yeux et voit un garçon de son âge assis par terre sur un trottoir les jambes contre son torse et la tête enfoui dans ces bras.

Il avait perdu sa famille bien avant moi. Il n'avait personne. Il était seul.

Si je n'aurais pas fait le premier pas ce jour là, on n'aurait été que des inconnus.

—Bonjour, je m'appelle Juvia. Tu veux venir avec moi ? Tend t-elle la main.

Le garçon lève doucement sa tête et la regarde.

Un regard sombre et froid. C'est la première chose que j'avais vu de lui. Ma première impression..

Il continue à la regarder froidement et contemple son visage où des larmes ne cesse de filer sur ces joues toute trempées. Hésitant un moment, il finit par agripper sa main, les sourcils froncés.

-Gray.

C'est à partir de là qu'on s'est rapproché. Au point qu'on était devenu très proche. Mais au fil que le temps passe, il y eut une période où on s'éloigner peu à peu. On s'est forgé nos propre caractères. La mienne était bien plus stricte. Je voulais lui prouver que je n'étais plus là même qu'autrefois.

Il a sûrement oublié tout les moments qu'on a passé ensemble mais..

«Je serais toujours là quoi qu'il arrive. Dit le petit en tapotant la tête de la bleuté qui a les larmes aux yeux surprise, elle sourit ensuite.

—Oui..

Le soleil rayonne le petit ténébreux qui sourit.»

Mais moi je n'oublierais jamais.