SOURIRE POUR EXISTER

PARTIE 22

A peine que je levais ma main pour sonner, il m'en a empêché et s'est rapproché de mon nez pour me dire

-J'ai une bonne nouvelle, je sais où se trouve ta mère, demain dès l'aube on part ensemble la retrouver

OMG!!!!!!!

ohh si ce n'était que de mon propre gré, on serait parti tout de suite pour la retrouver mais comme que c'est papa qui décide, du coup, je suis obligé d'attendre demain.

J'ai fini par sonner et la porte s'est ouverte sur Rokhaya, mon amiiiie. Ouais je sens que je vais bien m'entendre avec elle, tellement elle a des délires. Elle nous a ensuite conduits vers Alita. En fait on est venu pour qu'Alita vienne avec nous chez la nouvelle maison de je ne sais où.

Le pire c'est qu'elle n'avait que ce qu'elle portait comme habits, il va bien falloir faire du shopping pour elle et je me demande bien avec quel argent. Maintenant que j'y pense, je devrais retourner à l'école au plus vite pour me rattraper et passer en classe supérieure. En fin de compte mon soi-disant grand-père me servait à quelque chose, je fais référence aux cours particuliers qu'il me donnait car j'en ai grave besoin. 

Après quelques minutes de bavardages, on se mit sur le point de partir, Alita fut un câlin chaleureux à NOTRE amie Rokhaya avec beaucoup de chagrin comme si elles n'allaient pas se revoir, elles regardent trop de films. 
Bon après ça on a payé un taxi et on est descendu dans un quartier très très calme et cela me convenait au plus grand point, j'aime trop la solitude dans le calme je sais pas si vous me suivez ou pas.  Bref papa nous a conduits vers une maison de taille moyenne, enfin elle est plus petite que la précédente mais ça fera l'affaire.
Heureusement il avait amené une petite valise pour mes vêtements et quelques ptits trucs.

Pour ma part, je suis rentré direct dans la chambre où papa m'a affecté. Je prendrai des nouvelles d'Alita après, je suis trop fatigué. J'ai pris une ptite douche et je me suis laissé aller sur le lit, pas avec Alita mais avec mon repos frère mdrr.

QUELQUES HEURES PLUS TARD

Je me suis enfin réveillé et quelques minutes après je me suis convenablement présenté devant Alita et mon père qui étaient assis dans le salon en rigolant de ouff, je suis bien ravi de les voir s'entendre mais pas de folie quand même, mdrr

-Alors fiston, tu t'es réveillé?

-Oui pa', je vois que vous avez la pêche

-Oui effectivement, ripostait Alita.

-Il fait bientôt nuit, tu sais bien qu'on a du pain sur la planche demain, me disait papa

Alita: comment ça? Vous me cachez des choses maintenant ??

Et ça recommence!!! Cette fois j'ai pris le temps de lui raconter le récit du début à la fin sous les regards de mon père en mode"raconte pas n'importe quoi" mdrr mais j'ai tout raconté en faisant semblant de ne rien comprendre de ses avances. 

- Ah je comprends mieux, c'est quand même chelou la manière dont vous vous êtes rencontrés, mdrr

- mdrr mais n'en veux pas à mon père hein parce que moi je ne lui en veux pas dut tout

-L'essentiel c'est que vous êtes ensembles maintenant, c'est trop chou, oh lolo. Demain je viens avec vous dehh

Papa: t'façon on peut pas te laisser seule ici parce que tu vas manquer à mon fils.

Alita; mdrr d'accord

Je vais même pas répondre à papa sinon ça ne servira à rien mdrr il taquine trooop. En plus ils sourient comme si c'était moi le fou amoureux. Bon même si c'est pas faux je ne voudrai pas montrer ça à un autre qu'Alita sinon j'aurai la honte mais bofff

Moi: fais pas la folle ici, tu m'aimes à mort (en souriant)

Papa: Bon je dois aller faire quelques trucs, c'est à propos de la mise en vente de l'autre maison là. Faites pas de bêtises hein.

Au moment où le second pied de mon père a dépassé le seuil de la porte du salon, Alita se leva pour se mettre juste à côté de moi, elle était trop proche de moi et ça risque de provoquer un autre désir.

Moi: Haraaam

Alita: T'es drôle deh, je ne t'ai pas demandé de faire des enfants pourtant!!

Moi: Je le sais bien.

Alita: C'est juste que tu m'as manqué

Moi; Alors que ça fait 2jours que tu me vois près de toi?? AH l'amour est mensonger heinn

Alita: mdrr qu'est-ce que t'as aujourd'hui, depuis quand tu m'as pas donné de bisous?

Moi: Ah c'est de ça que tu parles, mdrr

Je lui ai donné un tendre bisou sur ses lèvres pulpeuses sans approfondir les choses.

Alita: Hamza t'es la meilleure chose qui me soit arrivée, je  n'aurai jamais cru qu'un jour je serai si amoureuse d'une personne

Moi: Je t'assure que moi aussi et même si tu ne t'en rends plus compte, je pense à toi chaque jour même quand je suis dans la toilette (et là elle a laissé un magnifique sourire). J'aimerai tellement finir ma vie avec toi, à mes côtés. Et je veux que tu saches que personne ne t'aimera plus que moi, même pas les gars qui ont des vues sur toi.

-Je t'aime aussi bébé charmant.

-WALLAH les surnoms que tu me donnes ils sont débiles, mdrr, tu pourais par exemple me dire mon Ferrero Rocher, mon kinder ou mon prince

- MDR t'es fouu, d'accord j'aime bien Mon Prince, oh lolo

- Voilà comme ça je t'appellerai ma princesse

- oui oui mais Hamza ta bouche, elle pue hein

-Ah BON, pourtant moi je ne le sens pas hein

-Approche ta bouche je te montre 

-Quoi?

-Approche wsh

Je me suis approché bêtement et elle attaqué directement mes lèvres, je me suis laissé aller, on s'est embrassé longuement et c'était bien la première fois. On oublie jamais les "première fois. 

Après quelques minutes de plaisir on a décidé d'aller se coucher, enfin chacun dans sa chambre hein, mdr, psk il commençait à faire nuit 

je me suis directement plongé sur mon lit en pensant à ma journée de demain et je me suis endormi de suite comme d'habitude. 

LE LENDEMAIN

Papa avait loué une voiture qui nous emmenés jusque devant la soi-disant maison de ma mère; Alita était silencieuse et ne se plaignait de rien puisque y'a pas de quoi se plaindre. Papa avait fini par sonner après hésitation et j'essayais bien de le comprendre car il ne savait comment réagira ma mère quand elle le verra, pour ma part, je ne sais toujours pas ce que je ferai dans l'histoire. 

Après un moment, une femme de taille moyenne avait ouvert la porte, elle était de teint marron, les yeux marrons aussi, elle semblait avoir la trentaine et tout mais elle me priva du temps dont je sculptais sa description

La femme: Hamza

Moi: oui (en hésitant car je me demandais comment elle a su mon nom)

Aussitôt, elle me prit dans ses bras tendrement et là j'ai su que c'était ma mère, le sang ne ment pas