Pardon bébé

5.2K 77 22
                                    


Gros merci à @taahiinaa pour ses ajouts 💜

****


Tandis que la puissante main de Ken serrait mon cou, un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Je commençais à voir flou. L'air manquait à mes poumons, c'était jouissif. Avant de totalement perdre pied, j'eus le temps de me sentir tomber contre le matelas.

Le mirage de bonheur dura une trentaine de secondes. 

Quand j'ouvris les yeux, je n'étais plus capable d'expliquer ce que j'avais vu, mais il demeurait en moi cette sensation de plénitude et d'extase utlime. C'était ça, le plus important. 

Je me sentais vivre après avoir frôlé la mort.

J'étais dans le même était que si je m'étais fait un rail de coke ou si j'avais tiré sur un joint chargé par Doums.

Une véritable drogue, la seule à laquelle j'avais succombé. J'étais incapable de passer une journée sans le faire au moins une vingtaine de fois. J'étais adicte à toutes les sensations que m'apportait ce malaise. J'aimais bien le faire moi-même mais le mieux c'était quand quelqu'un d'autre le faisait : le risque était beaucoup plus grand car il pouvait décider de ne jamais s'arrêter de serrer. J'y trouvais là la pleine jouissance de la drogue, le plaisir à l'état pur : le non contrôle. 

De plus, ce quelqu'un d'autre, c'était Ken. Mon copain était le seul au courant de ce vice carrément sombre : il m'avait surprise en train de le faire dans la salle de bain alors que j'avais oublié de fermer le verrou. 

Il a eu du mal à comprendre et surtout beaucoup de mal à l'accepter . Au bout d'un an, j'avais réussi à le convaincre de me le faire.

J'ouvris les yeux pour tomber dans ceux de mon grec. Quand je me redressai, cet éternel soupir de soulagement s'évada de sa bouche. quand il me voyait me redresser.

-Tu le fais de mieux en mieux mon cœur, essaye de serrer un peu plus la prochaine fois.

-T'es sûre ?

Il paraissait inquiet. Il ne devrait pas l'être.

- Oui, ce serait encore mieux, Confirmai-je en l'embrassant.

Il me prit dans ses bras, s'allongea sur le lit, collant mon corps nu contre le sien.  

Quelques petites caresses et de doux baisers suffirent à l'apaiser, je savais qu'il aimait pas que je fasse ça. 

Il préférait d'ailleurs m'étrangler lui-même pour être sur que ça n'aille pas trop loin.

- Je t'aime tellement, murmura-t-il en caressant mon dos.

- Moi aussi mon cœur.

Le lendemain matin, je trouvais Ken dans la cuisine en train de boire son café. En guise de bonjour, je lui claquai un rapide bisou sur la joue avant de m'installer en face de lui.

- Tu vas bosser aujourd'hui ? Demandai-je.

- Ouais, séance avec le $-crew.

- Mhh cool. 

Je lui offris un pauvre sourire pour cacher ma déception.

OS NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant