CHAPITRE 7

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Alors qu'il essayait de composer et d'écrire cette fameuse musique qui lui ouvrirait sans doute les portes pour accéder à son rêve, je me rendis dans son bureau, aussi appelé studio. Il y avait tout le nécessaire musical pour qu'il puisse exercer sa passion en toute tranquillité.

Je lui apportais donc un café accompagné d'un petit mot pour lui dire à quel point j'étais fière de lui et fière de pouvoir partager sa vie. Je ne dévoile pas mes sentiments comme ça. Je lui ai probablement dit « je t'aime » une seule et unique fois : la fois où il m'a proposé d'être sa petite amie. Je m'en voulais d'être comme ça, de ne pas pouvoir révéler mes sentiments, mais il me comprenait et m'attendait, ce qui me confortait encore plus dans mon idée que c'était l'homme de ma vie. Je lui faisais une confiance aveugle. Vous savez ce qu'on dit « l'amour rend aveugle ».

Je me dirigeais donc vers son studio mon plateau dans les mains, toute contente de pouvoir le retrouver, enfin. Voulant se concentrer uniquement sur sa musique, il a préféré que je ne vienne pas le voir pendant quelques temps. Je n'y voyais aucun inconvénient sur le moment, je comprenais son objectif et je ne voulais pas être la cause de son échec. Alors que je m'approchais, j'entendis quelque chose se casser. Je m'arrêtais donc et frappais

Double visage?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant