CHAPITRE 8

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Après avoir frappé, je suis rentrée. Dès que j'eus franchi la porte, je découvris un Yun Oh assis devant son piano entouré de je ne sais combien boulettes de papiers. Je lui ai donc demandé ce que c'était et j'ai donc su que tous ces petits papiers étaient des brouillons. Je me suis donc avancée mais soudainement, je l'ai entendu hausser la voix et crier :
« Mais ne marche pas sur mes brouillons! Je vais faire comment pour les relire sinon moi! Tu y as pensé?! Bien sûr que non! Tout simplement car tu n'y connais rien! Tu ne peux pas comprendre! ».

Ces mots me blessèrent énormément. Moi, qui essayais de tout faire pour l'encourager à poursuivre son rêve... il ne s'en rendait même plus compte. Comment osait-il me dire que je ne comprenais rien alors que je ne l'ai jamais dérangé comme il me l'avait demandé car je comprenais justement sa situation. Je décidais donc de mettre de côté ce qu'il venait de me dire car je sais que le stress, l'anxiété et la fatigue peuvent jouer un rôle important dans ce nouveau comportement.

Mais au moment où je m'apprêtais à lui toucher l'épaule pour lui tendre mon plateau, je vis un verre cassé à l'autre bout de la pièce. Je compris donc d'où venait le bruit que j'avais entendu un peu plus tôt. Je vérifiais donc immédiatement s'il n'était pas blessé car il était ma priorité. Cependant, il me poussa violemment loin de lui. Heureusement que j'avais posé le plateau sur la table à ses côtés juste avant qu'il me rejette car du café brûlant n'aurait rien arrangé à mon état.

Quand il me regarda, il me dévisagea comme si je n'étais personne pour lui. Je venais de découvrir une nouvelle personnalité et celle-là, n'était pas celle du petit ami que je connaissais et que j'aimais...

Double visage?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant