Partie 40

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Abdénadiel

— Pourquoi est-ce que tu pleures ?
Selma : Je comprendrais si vous ne voulez pas de cette grossesse.. je peux m'en occuper et je ne vais pas vous causer de tort et..
—Selma.. Tu penses sérieusement que je n'assumerais pas cette grossesse ?
Selma : Je ne sais pas.. peut être que vous ne voulez pas vous coller à moi..vu que vous êtes une grande personnalité... il y a votre image aussi et..
—Silence.

Elle se tait, et baisse les yeux.

—J'assumerais cet enfant. Tu ne l'as pas fait toute seule à ce que je sache. Sauf que nous allons devoir chacun prendre nos dispositions.

Elle semble soulagée un instant.

—Et regarde-moi quand je te parle.

Elle lève la tête finalement, avec hésitation.

Selma : De quelles dispositions parlez-vous ?
—Déjà, arrête avec ce stupide vouvoiement. Ensuite, il faut que nous prenions nos dispositions dans le sens où cet enfant ne grandira pas éloigné de ses deux parents.
Selma : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Selma

J'essaie de comprendre ses paroles et de me concentrer sur ce qu'il dit plutôt que sur son beau visage. Monsieur Dark est un homme magnifique.
De ses orteils jusqu'à ses cheveux blonds, j'ai l'impression qu'il a vraiment été béni.
Il est aussi tellement intelligent...il est tellement...lui.

Abdénadiel : Ça veut dire que nous allons habiter ensemble.

Mon cœur se met à battre assez fort. J'essaie de savoir s'il est vraiment sérieux.

—Vivre avec.. vous...enfin je veux dire, avec toi...
Abdénadiel : Avec moi.
—Mais... je..
Abdénadiel : Tu portes mon enfant. Il est donc de ma responsabilité de m'occuper de vous.

Il soupire.

Abdénadiel : Et nous allons certainement nous marier dans les prochaines semaines.
—Pardon ? Le mariage ? Mais, vous êtes sûr ?
Abdénadiel : Une vieille tradition des Dark.

Je me tripote nerveusement les doigts.
Je n'aurais jamais pensé qu'il prenne la nouvelle avec tant de sérieux et tant de calme.

Satis

Je me lève au milieu de la nuit , et je ne peux m'empêcher de vomir tout ce que j'ai mangé.
Je vais me laver la bouche, et je me cogne à Evann qui se trouvait juste devant la porte de la salle de bain.

Evann : Comment est-ce que tu te sens ?
—J'ai d'affreuses nausée, et j'ai un peu de vertige.
Evann : Hum. Vient te coucher.

Je le suis finalement et je retourne me coucher dans ses bras.

Evann : Satis.
—Oui ?
Evann : Demain, tu vas devoir quitter la maison à dix-sept heures.
—Quoi ? Mais pourquoi ?
Evann : Pour ta protection..

Je me redresse lentement.

—Il se passe quelque chose de grave ?
Evann : Il faut que je règle quelque chose. Et je dois te mettre à l'abri pour ça.
—Mais Evann je..
Evann : Lorsque le moment va arriver, quelque soit ce qui se passera, le temps qui passera, je te demande de ne pas bouger d'où tu es. Il faut que tu restes là où tu seras placée. N'interviens pas. Je viendrais te chercher.
—Je..
Evann : Dis-le moi.
—...
Evann : Satis.
—Je..n'interviendrai pas.

Le lendemain, 16 heures

Evann s'habille d'un pull col roulé manche longue noir, avec une veste noire et le pantalon qui avec. Il porte ensuite des chaussures noires.

Possessionem Suam[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant