Partie 33

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Triste,
Et le jour pour moi sera comme la nuit

Satis
Lorsque nous sommes arrivés, sans perdre de temps je suis montée dans la chambre. J'ai pris une douche rapide avant d'aller me coucher. Evann quant à lui s'est retiré dans son bureau, encore, depuis notre arrivée. Il est quatre heures du matin et je n'arrive pas à fermer l'œil, alors j'attends qu'il revienne tout en regardant à travers la fenêtre.
Ce n'est qu'à six heures du matin que cet homme se pointe. Je le regarde et il n'y a aucun signe de fatigue sur son visage. Il se couche sur le lit et ferme les yeux, en ouvrant ses bras. Je m'y loge sans demander mon reste, les yeux alourdis par le sommeil.

Evann : J'aurais dû vérifier que tu dormais avant de partir, têtue comme tu es.
—Ce n'est pas de ma faute mais de la tienne.
Evann : Et pourquoi ?
—Tu n'étais pas là alors qu'on est censés dormir ensemble.
Evann : J'étais occupé.
—...

Je suis tellement fatiguée que je ne l'écoute plus et je ne lui réponds plus. Je ferme les yeux et je finis par m'endormir profondément.

Evann

Une fois qu'elle s'est endormie, je la dépose sur le lit doucement et ressors de la chambre. Je savais qu'elle ne dormirait pas de si tôt sans moi.
Je me dirige vers mon lieu de travail et je reprends là où je m'étais arrêté.

Dix heures du matin.

Je remonte et me couche à côté d'elle. Je ferme juste les yeux et je m'endors légèrement.
Il faut constamment que je sois attentif, même dans mon sommeil de manière à me réveiller facilement en cas de petits..problèmes.

Rosa

Je me redresse et je baille. Je me recouche ensuite, parce que j'ai bien trop sommeil.

?? : Ton sommeil commence à être long.

Je me redresse violemment, manquant même de tomber du lit et ramène mes cheveux éparpillés vers l'arrière.

—Que faites-vous ici ?

Je vois ce très cher Ismaël , assis juste en face de mon lit, t-shirt blanc, jogging noir et livre à la main.
Il dépose son livre, se lève et vient vers moi.

Ismaël: Comment était ce mariage ?

Je le foudroie du regard.

—Parce que vous ne le savez pas ? Et moi qui vois que vous me surveillez partout.

Il redresse les épaules, signe qu'il s'en moque.

—Comment avez-vous réussi à entrer ?
Ismaël : je suis rentré en même temps que vous.

Je reste bouche bée face à l'audace de cet homme étrange.

—Que voulez-vous enfin ?

Il me regarde longuement, sans parler.

Ismaël : Vous êtes belle.

Je le regarde, les yeux ronds. Je ne contrôle pas les rougeurs sur mes joues.

—Merci. Mais je ne vois pas le rapport !
Ismaël : Alors vous êtes idiote et bien trop innocente.
—Je vous demande pardon ? Savez-vous que je peux appeler la police et vous dénoncer ?
Ismaël : J'ai hâte de voir ça.

Possessionem Suam[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant