Chapitre 5

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Le samedi suivant était le 1er samedi d'avril. Lily mettait ses chaussures pour partir acheter ses journaux quand elle entendit des pas dans son dos. Quelqu'un descendait les escaliers. Elle se retourna, s'apprêtant à voir Minerva ou Arthur Martins. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit James arriver. Sa surprise dut transparaître sur son visage car James s'en aperçut :

« - Ben quoi ? demanda-t-il en rigolant

- Non, non, rien, je ne m'attendais juste pas à vous... euh te voir.

- Je crois avoir deviné! lui répondit-il en riant encore plus, t'as toujours du mal avec le « tu » hein ?

- Oui ! rigola Lily, et sinon tu avais quelque chose à me dire ?

- Ah oui ! J'allais oublier : puis-je avoir l'honneur d'accompagner cette gente dame dans son périple ? »

Lily explosa de rire et dut attendre 2 bonnes minutes avant de répondre :

« - Eh bien sire, il me semble que cette gente dame serait drôlement intéressée par votre offre.

- J'en suis ravi, rigola-t-il puis redevenant sérieux, si tu es vraiment d'accord attends-moi à l'arbre aux 7 troncs. Si t'y es pas je comprendrais.

-Très bien ! Peut-être à tout à l'heure alors !

- A tout à l'heure gente dame, répondit-il en s'inclinant. »

Lily partit en riant. Elle marcha quelques instants, euphorique et arriva à l'arbre aux 7 troncs. Arrivée là, elle s'installa dans son ombre et attendit. Somnolente, Lily entendit des pas voulant se faire discrets mais qui faisaient du bruit en écrasant des feuilles. Elle se redressa et attendit qu'il parle en premier. Il semblait qu'il attendait la même chose mais se décida pour casser le silence qui devenait gênant.

« - Je vois que cette gente dame m'a attendu.

- Il s'avère que oui, lui répond Lily. »

James lui tendit la main pour l'aider à se relever. Lily pris sa main en faisant tous les efforts possibles pour ne pas rougir et ils partirent en direction du kiosque. Arrivés là, le vendeur, connaissant Lily depuis longue date, lui murmura :

« - Tiens Lily ! Serait-ce l'heureux élu ?

- Mais non ! C'est le fils de mes patrons, lui répondit-elle, par contre si tu pouvais ne pas faire s'ébruiter cela ce serait pas mal.

- No problem, » fut la réponse du vendeur.

5 years laterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant