Chapitre huitième

15 1 0
                                    

PDV Georges

“Frère perdu, frère rendu ?” Mais qu’est ce qu’elle veut dire ? Tout cela est incompréhensible ! Je sais qui sont mes parents, et que je suis fils unique quand même ! Aye aye aye…

Et en plus elle me plante là, comme ça, sans scrupules...oh et puis zut ! Allons la rejoindre ça vaudra toujours mieux que d’essayer de la comprendre !

“Ite Missa est, Alleluia.

Deo gratias, Alleluia.”

Nous sortons sur le parvis de la petite chapelle. Elle me sourit avec une expression franche et sincère ce qui me donna une joie profonde. J’aime voir les gens heureux car c'est communicatif, certain c'est de voir les gens bailler, d'autres, pleurer : chacun sa spécialité!
Nos deux compagnons nous rejoignirent bientôt et le docteur nous lança,tel un défi :

“ Alors, avez vous réussi à trouver un terrain d’entente ?''

Je répondis du tac au tac :

-'' Blanche s'occupera du ménage, de la cuisine et de la blanchisserie…

- Quoi ??? Mais nous n'avons jam…

- pendant que je m'occuperais des gros travaux d'aménagement ! continuais-je triomphalement. ''

Le docteur riait de ma réponse. Notre aumônier arrivant, il lui conta cette courte discussion tandis qu'un dualisme de regards s'opérait entre Blanche et moi. Mi énervée,mi souriante elle me fixait cherchant un je ne sais quoi dans mon regard! Cela me perturbait assez et, bien vite, je rompis le silence qui s'installait :

''- Eh bien, sur ce, le devoir m'appelle à surveiller la zone côtière sud de l'île d'une participation plus qu'active...jusqu'à 'immersion totale de ma modeste personne au milieu des bancs de poissons !''

Le silence s'abattit malgré cette courte intervention, cependant un sourire sarcastique se dessina sur le visage de Blanche. J'avais peur, très peur car je n'avais aucun moyen de savoir ce qui allait advenir! C'était pour le moins angoissant car ayant été dans le même lycée elle pouvait sans difficulté ressortir beaucoup de dossier sur moi!

'' Non tu n'iras pas…'' Aye aye aye...c' est ce que je craignais!

'' En tous cas pas comme ça, parce que sinon tu laveras tes habits tout seul'' ajouta t elle en appuyant bien sur les deux derniers mots.

'' Tu voudrais que je mette quoi, je ne vais tout de même pas y aller tout nu ?lançais je ironique 

- Idiot! Mais non, tu vas quand même te débrouiller pour trouver quelque chose à mettre u..ni..que..ment pour la baignade! Suis-je claire?

- Bien sûr milady...je rajouterais même que je me plierais avec joie à cette petite contrainte si cela me fait échapper à la corvée du lavage!

- voilà qui est bien milord!''conclut elle avec un sourire malicieux ce qui me mit dans un état assez euphorique...bref, ne nous attardons pas !

Je me décidais donc à retourner à la maison pour me changer mais une main m'attrapa le bras. À son contact je n'eu pas besoin de me retourner car je savais à qui la main appartenait: douce et ferme à la fois, c'était celle de Blanche.

C'était l'histoire de dix années...(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant