Dsl @Sudouest2001 pour l'énorme retard de ce chapitre!!! Promis je serais plus régulière désormais!😉Mes yeux s'ouvraient peu à peu et gémissant de sommeil je m'étirais, les bras lancés en arrière.
Hummmm...
Une délicieuse odeur de café chatouillait mes narines. Franchissant les dernières barrières qui me cloisonnaient dans un sommeil profond, je m'astreignais à m'asseoir du moins sur mon lit en refoulant la tentation de me jeter à nouveau dans ces draps, suggérant de si doux rêves.Peut être que le café l'emporta inconsciemment et de manière presque pathologique sur mon esprit parce que par un incroyable miracle, je me trouvais quelques minutes plus tard, hors de mon lit.
Pas de prélassement ? Ni même de mise en route? Se refusant à un temps soit peu d'humanité la machine était prête à l'emploi! Pas le temps de niaiser comme disait l'autre! Descendant rapidement les marches de l'escalier je rejoignais la cuisine. Lorsque je vis un bol et une cuillère posée sur la table, je me rappelais que Georges était partit à la mission pour quelques jours et que je me retrouvais donc seule . Ne voulant nullement re-céder à la panique, je m'obligeais à faire face au travail qui m'attendait.
Baissant mon regard je constatais avec amusement qu'un bonne douche était plus que nécessaire! La poussière et la saleté de mes pieds auraient été plus que déplacé dans la chic salle de bain parisienne de mes parents...Mais de l'eau où en trouverais-je ?......non...pas dans la cuisine ce serait trop juste...la mer....mouais les requins c'est pas trop mon fort....un ruisseau! Voilà ce qu'il me fallait ! Dans ce type d'île il y a toujours une cascade avec le ruisseau! De plus je devais m'occuper de la lingerie aujourd'hui alors, allons nous trouver un petit ruisseau sympathique me disais-je intérieurement comme pour affronter en moi le côté paresseux qui prenait bien souvent le dessus dans l'accomplissement de mes tâches.
Finissant mon petit déjeuner, j'emportais mon paquet de linge vers la forêt. Longeant palmiers, bananiers et toutes sortes d'arbres inconnus de moi je traversait la flore tropicale et découvrais avec joie toutes les merveilles de la création. Finalement tous cet univers naturel allait être notre maison, notre seul entourage pendant tout le temps passé sur cette île,...notre île!
''Profites de l'occasion qui t'es donnée, découvre ce que tu ne connais pas, voit ce que tu n'as jamais vu, entends ce que jamais tu n'as entendu, sens, touches et délectes toi de toute la nature présente dans ce petit continent. Accueilles et ouvres toi à tous les bijoux et les joyaux dont cette florissante nature est l'écrin."
Ah comme il avait eu raison. J'avais devant les yeux les couleurs chatoyantes des oiseaux brillants par milles feux. Quelques perroquets animaient de leur babillages rieurs la tranquille et chaude atmosphère régnant sur la forêt. Leurs yeux scintillaient au loin de tel sorte qu'on croyait voir des joyaux pendre gracieusement sur les arbres...à chacun son sapin de Noël! Avec entrain et gaieté des rossignols me gataient de leurs ravissants et mélodieux concerts. La féerie était enchanteresse...Sur tous les tons et dégradés, la flore me montrait sa vaste et incroyable palette de couleurs, toutes étant aussi belles les unes que les autres. Mes yeux se délectaient de toutes les touches colorées...entre buissons, haies, arbres, touffes d'herbes, baies et fleurs, chaque parcelle de ce merveilleux tableau ravissaient une fois, deux, trois que dis-je dix fois mon âme. Tout était si harmonieusement minutieux.
J'étais sous le charme, conquise...
Les brindilles sèches des pins craquaient sous chacun de mes pas, le long du sentier. Le sourire aux lèvres j'arrivais au pied d'un torrent. Rien à voir avec le petit ruisseau que je m'étais imaginé trouver. Mais cela ferait l'affaire. Je dépliais les habits et les plongeant l'un après l'autre dans l'eau presque tiède, je les frottais vigoureusement de manière à ce la saleté s'en aille. Chemises, pantalon et draps, tout y était passé. Je profitait alors des quelques rochers ensoleillé pour étendre et faire sécher tout cela. Le blanc pur des habits rayonnait et se reflétait sur mon visage.
Cependant cette forte clarté me troublait. Le blanc crû et presque dure qui se dégageait me donnait le tourni . Je ne me sentais pas très bien. Des bourdonnements résonnaient dans mes oreilles. Comme par déraison et folie, des petits points noir, gris et blancs envahissaient ma vision. Tous ces petits points s'entrechoquaient les uns contre les autres comme de multiples petits électrons libres entre eux...Chancelante je m'écartais brusquement de manière à ce que toutes ces tâches blanches s'éloignent de moi. La vue brouillée, des sons stridents sifflant dans mes oreilles, j'errais et déambulais jusqu'à sentir de l'eau au niveau de mes pieds. Toujours aveugle je sentais néanmoins les vagues s'abattre contre mes chevilles. Alors, m'accroupissant je recueillais au creux de mes mains et l'appliquait doucement sur mes joues brûlantes. Le soleil devait être en face de moi car je ressentais à présent une sensation chaude sur mon visage. C'est alors que m'allongeant je ressentis comme des instants déjà vécus...Le bruit des vagues tranquilles et régulières, les yeux clos, le corps étendu mais léger tel une plume, comme sans masse ni poids aucun, la douce chaleur du climat tropicale pénétrant chaque pore de ma peau...mon Dieu...qu'on me sorte de......
Mais où suis-je ? Mais ma langue est pâteuse, mes yeux se sont clos et mes paupières brûlantes.
1, 2, 3 clignements et j'aperçois ou plutôt je m'aperçois tenant un des rochers comme un nounours : encerclé par mes bras qui ont tôt vite fait de prendre n'importe quoi pour oreiller... un rêve, voilà où j'étais!dans un rêve!
Que Dieu soit loué mes cinq sens étaient revenus. Voyant, entendant, sentant, goûtant et touchant l'eau du ravin je remerciais le Ciel de me retrouver dans l'île saine et sauve...enfin presque !
Après une baignade bien méritée je retournais à la maison, chantant, sifflant et riant avec les oiseaux heureuse et paisible.
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C'était l'histoire de dix années...(Tome 1)
AventuraMe voilà perdue sur une île...suis-je seule ? abandonnée ?... La seule chose qui est sûre est que que je suis là, allongée sur le sable fin, les yeux clos et que je me sens de plus en plus désespérée. Quelqu'un approche...Humain ou animal ? ''C'ét...