Mais que m'arrive - t-il ? Ou suis-je? Ce sable...cette mer...oh ma tête ! La luminosité est trop forte pour moi. Oh mon Dieu..je ne me sens pas bien ! Que se passe-t-il?
La panique me gagne en mon esprit quand...soudain...des bras puissants me soulèvent du sol où je venais de m'ecrouler lamentablement. En supposant qu'il y ait quelqu'un sur cette île deserte, combien y avait il de chance pour que ce ne soit pas un pirate ou un anthropophage !? Je me sentais complètement perdue,seule et désespérée. Mes yeux...arriverais-je à les ouvrir pour constater l'imminence de ma mort ?... Mes pensées étaient comme des feux d'artifices, elles voltigeaient à travers le ciel très nuageux de mes pensés .
Mes paupières s'entrouvrent légèrement et je sens chacun de mes cils se décoller l'un après l'autre. Quelle n'est pas ma stupéfaction de voir un homme, un vrai,pas trop grand,brun clair,le visage rond et rieur et de constater que le seul vrai homme que je connaissais sur place était G.A.Leroy-Séville, de son vrai nom Georges Alexandre Henri Anathase Louis Leroy-Séville, et qu'il était là,devant moi, dans la même galère... Attends ma vieille,tu dérailles ou quoi ? Lui et toi, ici, tout seuls sur cette île pommée ! Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Mon Dieu, faites que ce soit un rêve et que je me réveille sans tarder dans la réalité.
Oh mais un homme plus âgé arrive...ils parlent, que dois-je faire... Tiens écoutons un peu ce qu'ils ont de passionnant à raconter :
"La connais tu ?"dit le plus âgé. Instant de vérité pour moi...va-t-il se souvenir ? Où bien faire semblant de ne pas me connaître? Non ce n'est pas son genre.
" Elle s'appelle..." suspens..."Blanche." À ces mots il s'approcha de moi et me prenant la main, je senti un souffle de confiance m'envahir. Je me résolu alors à ouvrir complètement les yeux ainsi que l'orifice qui me sert de bouche comme si j'allais parler. Me voyant me réanimer, les deux hommes sourièrent. Je vis alors que j'étais allongée sur la plage, à quelques mètres de l'endroit où j'étais tombée quelques minutes plus tôt. Me redressant je m'aperçu qu'il n'y avait pas seulement deux hommes mais trois...ça allait être sympa !
" Bonjour Blanche,comment allez vous? Vous sentez-vous mieux ? Non je ne suis pas devin, Georges a fait les présentations..." Je l'écoutais à peine car je venais de réaliser que le troisième homme dont je n'avais vu pour l'instant que le visage était en fait un prêtre. Sa soutane était à moitié déchirée sur le bas et commençais à être vraiment très usée partout !
" Blanche ? Blanche ?
Heu...oui ?
Vous ne m'ecoutiez pas ?
Je...je suis désolée mon père,dis-je l'un ton repentant
Je disais donc que lorsque nous sommes arrivés ici,le docteur Fabien Purque et moi, il y avait de nombreuses familles avec nous.
Et...vous êtes arrivé quand au juste ?
Il y a une trentaine d'années.
Trente ans,m'écriais-je abasourdie."
Je jetait un regard en direction de Georges: il était calme.Cela ne semblait pas l'émouvoir du tout de penser que l'on allait peut être passer trente ans dans cette île déserte. Je l'enviai presque un peu d'être si calme, si raisonnable, si maître de lui ! Je ne me souviens pas àvoir écouté la suite. Peut être étais ce quelque chose d'important concernant notre véritable survie sur l'île...qu'importe je le saurais bien assez tôt. Me laissant guider par le docteur Fabien et Georges, j'arrivais en face d'une grande et blanche maison. On aurait sur les maisons coloniales de mon bouquin d'histoire, au lycée. Elle était spacieuse et belle et je me permis de le faire remarquer par un long et impressionné : ''Whaou''. Les deux hommes rièrent et Georges m'adressa un charmant sourire. Je pense que c'est un garçon qui a plein de qualités mais qui est trop grave. C'est vrai ! moi je trouve qu'il ne sourit pas assez. Comme dirait un célèbre proverbe asiatique : ''Sourire trois fois dans la journée rend inutile tout médicaments''. Bon ça en fait déjà un de gagné pour aujourd'hui !
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C'était l'histoire de dix années...(Tome 1)
MaceraMe voilà perdue sur une île...suis-je seule ? abandonnée ?... La seule chose qui est sûre est que que je suis là, allongée sur le sable fin, les yeux clos et que je me sens de plus en plus désespérée. Quelqu'un approche...Humain ou animal ? ''C'ét...